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Maxime MAUFRA:LA CÔTE DE GOULPHAR.

Publié le 17/05/2020

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« Ma x ime MAUFRA LA CÔTE DE GOULPHAR Maufra rêvait d'être marin.

Mais une vue déficiente l'en av ait empêché.

C' est ainsi que naquit sa vocation d'artiste.

On a toujours noté l'i nfluence décis ive que Gauguin eut sur le peintre après qu'ils se furent rencontrés , à Pont-Aven , en 1890 .

Pourtant, Maufra n' est pas Ul') «suiveur,.

et n'appartient pas vraiment à l'Eco le de Pont­ Aven.

Dans cette toi le, justement , il se déga­ ge de l'influence de Gauguin pour retrouver celle, plus classique , de Monet.

Du moins pour ce qui est de la techn ique , car son inspi­ ration est différente.

l'ŒUVR E Telles des embarcations barbares, les falaises sombres s'avancent dans la mer houleuse.

Maufra ne s'est jamais lassé de peindre les côtes de sa Bretagne.

Bien qu'il ait eu un atelier à Montmartre , c'est tou[ours dans l'ouest de la France qu 'il a recherché l'inspiration, en rapportant les marines qui ont fait sa réputation .

Ici, il a brossé une œuvre symboliste qui évoque la fin d'un monde .

La trouée de lumière vert- l ·aune à l'horizon marque l'appe l de l'infini: e département du Finistère , si bien nommé , n'est-il pas la fin de toute terre ferme, de toute civilisation? Et, pourtant , Maufra n'a pas utili- Mau fra utilise la techni que p u re des Impressionnis t es.

Il se dégage de l'influence d e Gaugu in et retourne vers Monet.

Maxime-Émile-Louis MAUFRA 1861-1918 • La Côte de Goulphar • Huile sur toile • Signé en bas, à droite • Peint vers 1905 • Localisation: Rennes, musée des Beaux-Arts sé la technique cloisonnée chère à Gauguin et à Sérusier.

Si les touches en petits rubans évoquent p lutôt l'art de Monet et l' impression­ nisme le plus class ique , l'atmosphère mysté­ rieuse est typique de la génération de Gauguin.

LE TH È ME Dans la peinture française , la Bretagne tient une place à part.

Elle est en effet la province qui a le plus incarné les différentes aspira­ tions des générations successives.

Vers 1820 , ap rès avoir été longtemps méprisée , elle fut « découverte ,.

par les artistes roman­ t iques , qui y virent ce qu'ils cherchaient , c'est­ à-dire l'aspect c: terrible».

A la fin du siècle, vers 1880 , les peintres étaient sensibles à une Bretagne pure, protégée de toute civil isa­ tion matérialiste .

Les côtes déchiquetées ne sont plus celles où l'on fait naufrage, mais celles d'où l'on part vers un au-delà qui reste très flou dans les esprits.

Fait significat if: les impressionnistes, qui n'étaient ni romantiques ni symbolistes , n'ont pas beau coup cherché l'inspiration dans cette province .

LA COTE Les tableaux peints sous l'influence de Gauguin sont évidemment les plus cotés.

Un Soleil couchant à Bell e-Ile, effet rose s'est vendu 95000FF (17 300 dollars) en 1993: un petit prix pour une réputation trop discrète.. »

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