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MAURICE BARRÈS: Littérature et idéologie.

Publié le 09/12/2021

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« MAURICE BARRÈS: Littérature et idéologie. MAURICE BARRÈS est né à Charmes, dans les Vosges.

Élève du lycée de Nancy, il s'enivre de littérature et s'entraîne au mépris deshommes.

En 1883, il vient vivre à Paris et tout de suite on le remarque dans le monde des lettres.

Il s'introduit auprès de Leconte deLisle.

Il écoute respectueusement les propos de Taine.

Il admire aussi Renan, comme toute la jeunesse de l'époque, mais à sonadmiration se mêle un peu de malice.

La politique l'attire.

En 1889, il est élu député boulangiste de Nancy.

Ses échecs de 1893 et de1896 ne le détournent pas de l'action.

Il dénonce le scandale de Panama, fait campagne contre Dreyfus, milite dans la Ligue de laPatrie française.

En 1906, l'année de son élection à l'Académie, il devient député de Paris.

Il le restera jusqu'à sa mort,Il avait souhaité la guerre.

Lorsqu'elle survient, il se borne à en tirer des leçons d'héroïsme dans ses chroniques de (Ica() de Paris, etcette attitude sans risques excite l'ironie de ses adversaires.

Il disparaît à soixante et un ans, n'ayant pas pu réaliser le rêve de sa vie: jouer un grand rôle politique. PRINCIPALES ŒUVRES Le Culte du moi : I.

Sous l'oeil des barbares (1888).

— II.

Un homme libre (1889).

— III.

Le Jardin de Bérénice (1891). Le troisième roman de cette série marque déjà l'évolution de l'écrivain vers le nationalisme.

Bérénice est une jeune Française, quisymbolise l'âme populaire, gardienne instinctive des traditions. Du sang, de la volupté et de la mort (1893).

Recueil d'essais, de descriptions et de portraits. Le Roman de l'énergie nationale : I.

Les Déracinés (1897).

— II.

L'Appel au soldat (1900).

— III.

Leurs figures (1902). Le premier volume de cette trilogie conte l'histoire de sept jeunes Lorrains, qui commettent la faute de quitter leur province, pour venirchercher fortune à Paris.

Le second volume est consacré au boulangisme, le troisième au scandale de Panama. Les Bastions de l'Est : I.

Au service de l'Allemagne (1905).

— II.

Colette Baudoche (1909).— III.

Le Génie du Rhin (1921). La Colline inspirée (1913). Ce livre conte l'histoire de trois prêtres illuminés, les frères Baillard qui, en plein XIXe siècle, fondèrent sur la colline de Sion-Vaudémont, en Lorraine, une petite communauté mystique.

Égarés par l'orgueil, ils ne surent pas administrer leur communauté avecsagesse, ni se garder de l'hérésie.

Barrès ne cache pas son admiration pour ces caractères héroïques.

Mais de leur aventure il tirecette conclusion que la foi doit toujours être soumise à une discipline sévère. Un jardin sur l'Oronte (1922). Mes cahiers (14 volumes; publication posthume). SON ÉVOLUTION IDÉOLOGIQUE Marqué par le symbolisme et l'esprit décadent, esthète raffiné, arbitre des élégances intellectuelles, c'est d'abord un individualiste.

Maisl'individualisme tel qu'il le conçoit, est une passion active et non un dilettantisme paresseux.

Persuadé que le culte du moi est lepremier devoir de l'homme, le jeune écrivain s'applique à se connaître lui-même pour deux raisons : d'abord pour défendre sapersonnalité contre tout ce qui peut l'affaiblir ou la déformer, en particulier contre les hommes d'une autre « patrie psychique », ceuxqu'il appelle « les barbares »; ensuite pour vivre plus intensément, dans une exaltation consciente, où il trouve sa jouissance suprême.Il se fortifie dans cette attitude grâce à l'exemple de certains esprits aristocratiques, comme Benjamin Constant, et Sainte-Beuve.

Telssont les principes d'égotisme par lesquels il aspire à devenir « un homme libre ».A force de se chercher lui-même, il découvre que chacun de nous est fait de tout ce que lui ont légué ses ancêtres.

L'idée de lacontinuité de.

la race s'impose à lui.

Par là, il rejoint le déterminisme de Taine.

En étudiant le passé de sa patrie lorraine, il a lesentiment d'élargir la conscience qu'il prend de sonêtre.

Il estime que l'homme dégénère, quand il perd ses attaches avec le sol natal.

Il prêche donc le culte de la terre et des morts.

Ils'efforce de galvaniser les forces vives du pays contre la menace étrangère.

Malgré son incroyance, il va jusqu'à se faire le défenseurde la tradition religieuse. SON TEMPÉRAMENT LITTÉRAIRE Il y a chez lui un mélange très savoureux de fougue romantique, de symbolisme, d'art décadent, d'esprit logique à la façon de Taine etde classicisme.

Son style trahit une nature passionnée.

Barrès est un homme inquiet, hanté par l'angoisse de la mort, trouvant danscette angoisse une excitation au rêve et une source de volupté.

D'autre part, ce grand artiste est prompt à céder comme lesromantiques, auxquels il ressemble tant, à toutes les séductions de l'exotisme et de la couleur.Sa technique du roman est imparfaite.

Il ne sait pas très bien conduire un livre.

Sauf dans Les Déracinés, les épisodes s'enchaînent defaçon souvent incertaine, et il en résulte une impression de lourdeur et de confusion Mais il excelle à créer une atmosphère.

Plusexactement, ses livres se développent comme une symphonie et ils agissent par la musique diffuse qu'ils contiennent bien plus que parleur dialectique, toujours un peu sommaire.Il fut l'idole de beaucoup de jeunes.

Certains écrivains de la ' génération suivante, Mauriac, Montherlant, Drieu la Rochelle, lui doiventl'essentiel de leur formation intellectuelle.

Depuis, les Français se sont résolument détournés du chemin où il rêvait de les engager.

Cesont d'autres peuples qui ont recueilli l'héritage de Barrès, s'il est vrai que cet héritage contenait en germe, comme le dit P.-H.

Simon,« les grandes hérésies du XXe siècle : racisme, machiavélisme, étatisme totalitaire ».

Le déclin de son influence est sensible dans lesannées qui ont suivi la première guerre mondiale.

L'un de ses disciples les plus fervents, Montherlant, prenait conscience de ce déclin,lorsqu'il écrivait, en 1924, Barrès s'éloigne.. »

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