Martinique: 1984-1985
Publié le 19/09/2020
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Martinique: 1984-1985
On ne percevait en 1985 que l'écho assourdi de la secousse indépendantiste
agitant l'archipel voisin.
Ce n'est pas que la situation économique y soit plus
reluisante.
L'île ne produit que le cinquième de ce qu'elle consomme.
La
principale source de rentrées de devises demeure le tourisme (184 000 visiteurs
en 1984).
La "civilisation du caddy" reste florissante: les supermarchés
prospèrent à côté des carcasses rouillées des sucreries.
Et ce, depuis que les
planteurs blancs "békés" ont cédé les quotas alloués à la Martinique pour la
production de sucre de canne à des producteurs métropolitains de sucre de
betterave, avant de se reconvertir dans l'activité lucrative de l'import-export.
Parallèlement, la société politique s'est montrée plus encline, à l'instar de sa
figure de proue, Aimé Cesaire, député-maire de Fort-de-France, à saisir la
perche de la décentralisation et à jouer le jeu des mutations économiques (même
si toute remise en cause de la prime de 40% des fonctionnaires - un emploi sur
trois - entraîne une levée de boucliers générale).
Les efforts de
diversification agricole (élevage, ananas, fleurs, aquaculture...) ont pris
forme, et une prudente ouverture s'est effectuée sur le bassin caraïbe.
Le renouveau culturel s'est affirmé.
Il associe traditions antillaises,
influences européennes, africaines ou américaines, sans se laisser enfermer dans
un cadre, ni s'arrêter au folklore des dread locks et des bonnets rastas.
Ce
syncrétisme culturel, surtout sensible au plan musical (Malavoi, Avan-Van,
Kassav...) est souvent vécu comme un atout, à la manière du groupe "Sixième
continent", qui raille la fiction martiniquaise en chantant - avec succès - dans
"Reggae DOM-TOM": "J'suis vraiment d'une race très spéciale/j'suis un nègre
départemental..."..
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