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Marquise de Sévigné

Publié le 06/11/2020

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tandis que le soir même, elle repartait dîner à Paris, chez quelque libertin ; sinon chez quelque « ancien » de la Fronde. On lui a reproché de ne pas avoir voulu dire, entre la cour et la ville, où allait son coeur. Or elle l'a dit. Elle les renvoyait dos à dos et préférait les « champs » : ses biens et ses gens de Livry, près Paris; ou des Rochers près Vitré, en Bretagne, où elle s'enterre durant des mois, se colletant joyeusement avec la dure réalité, veillant à faire rentrer (sans pitié) l'argent que lui doivent les fermiers d'alentour. Vie monotone, aride, et cruelle sans doute, mais où elle aime à se retremper, affamée de jeûne et de silence. (Devant cette magistrale formule de la Marquise on évoque de nouveau Colette, .et ses « cures de désintoxication».) Invitée à paraître aux États de Bourgogne, prétexte à de longues enfilades de fêtes où l'on mange et boit plus que de raison, elle s'ennuie davantage encore qu'à la cour. Elle a hâte de revenir méditer aux Rochers (J'y suis revenue ce matin, toute seule)

« S É V I G N É marquise de [Marie de RABUTIN-CHANTAL] 1626-1696 Ép istolière, née à P aris.

Bo urgu ignon ne d'origine - comme Co lette-, orpheline à l 'âge de sep t an s, la petite Marie es t él evée par son oncle, l'abbé C hristophe d e Co ulanges, e t mariée d ès s a d � h uitiè me année au m arqu is de Sévigné, qui la négl ige fort et m eurt à l a s uite d'un duel, la la issant veuve à vi ngt-six ans ( 1651).

Dès lors, ell e délaisse un peu la c our et fa it d es « retraites » de plus en p lus fréquentes en son château d es R ochers, près d e Vitré, non s ans se per mettre qu elques réap­ paritions (dès 16 54) à l'hôtel d e Rambouillet.

Car la Marquise e st une « précieuse » ; c' est du m oins ce qu' affirme Guy de Pourtalès (dans l'ouvrage c ollect if Ta bleau de la littérature française).

Ajoutons que le m ême Pourtalès la t raite ailleurs de « bo urgeoi se »; e t, u n peu pl us lo in, de « paysanne ».

Au total on ne peut mieux di re.

Outre q ue pas un de ce s qu alificatifs n'est p our elle i nfam ant , il fau t la lo uer de lais ser cohabiter d ans son â me, et par su ite dans son style, trois vertu s aussi in compatibles e n a pparen ce. Tout crè ve ici de blé, é crit-elle à la belle Ma delonne, sa fille; et v oilà q ui n'est pa s d'un style t rop précieux.

Au ssi b ien le m ariage d e cette fi lle tendrement chérie (1669) avec M.

de Gri­ gna n, q u'elle d evra suivre e n s on go uvernement de Provence, va-t-il d onner à la marquise d e Sévigné s a « plus gr and e chance » : d éso rma is, e t jusqu'à sa mo rt à l'âge d e soixante -dix ans , elle a ssurera l a liaison du m onde j usqu'à s a fille.

Et elle trouvera p ar là le mei lleur p rétexte pou r n e pas se coupe r du monde elle-même.

Mais d'abord, qu'est-ce que ce« monde » dont la fille et la mère sem-. »

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