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Maroc (2004-2005)

Publié le 19/09/2020

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« Maroc (2004-2005) Un allié dans la lutte antiterroriste À la suite des attentats islamistes de Casablanca, le 16 mai 2003, puis, le 11 mars 2004, des attentats de Madrid dont la plupart des auteurs étaient marocains, le royaume chérifien a tiré le meilleur parti de son insertion violente dans le nouvel ordre international antiterroriste.

Avant-poste de l’Afrique, séparé seulement de 14 kilomètres du Vieux Continent, le Maroc a renforcé son « partenariat privilégié » avec l’Union européenne (UE) et tout particulièrement avec son voisin espagnol.

Par ailleurs allié des États-Unis dans leur « guerre » contre le terrorisme mondial, le plus occidental des pays arabes a été cité en exemple par le président George W.

Bush, le 4 février 2005, en vue de l’aboutissement du projet américain d’un « Grand Moyen-Orient » démocratique. Après plusieurs années de brouille, Rabat et Madrid ont resserré leurs liens en réaction aux frappes terroristes dans la capitale espagnole, qui ont fait 191 morts.

Élu sous le choc de l’événement, le 14 mars 2004, le nouveau Premier ministre espagnol, José Luis Rodriguez Zapatero, a fait de la coopération avec le Maroc la « priorité » de son action diplomatique, lui réservant son premier déplacement à l’étranger, le 24 avril 2004.

Rehaussé par une visite d’État du roi Juan Carlos en janvier 2005, ce rapprochement a donné lieu à une collaboration policière jugée « exemplaire » de part et d’autre.

À la fin avril 2005, sur les 23 prévenus des attentats de Madrid en détention, 16 étaient de nationalité marocaine.

Chargé d’instruire le dossier d’Al-Qaeda en Espagne, le juge Baltasar Garzon a évalué à près d’un millier le nombre des islamistes au Maroc « susceptibles de devenir des kamikazes, opérant dans une centaine de cellules intégristes » et notamment au sein du Groupe islamique des combattants marocains (GICM). Le Maroc et l’Espagne ont également renforcé leur lutte commune contre l’immigration clandestine par le détroit de Gibraltar.

Côté espagnol, un dispositif combinant radars et caméras infrarouges – appelé Service intégral de vigilance électronique (SIVE) – a été mis en place, pour un coût de 129 millions d’euros, afin de détecter toute embarcation s’approchant à moins de 15 kilomètres du littoral.

Avant 2008, 130 millions d’euros supplémentaires devraient être investis dans le SIVE.

Côté marocain, outre une meilleure surveillance côtière, le développement du nord du royaume est favorisé dans le but de retenir les candidats à l’émigration.

Cet effort est cofinancé par la région espagnole d’Andalousie (à hauteur de 48 millions d’euros en 2003).

Le nombre de clandestins interceptés – 15 675, à bord de 740 embarcations – a ainsi sensiblement baissé par rapport à l’année précédente (19 176, à bord de 942 embarcations). Une situation intérieure plus tendue Sur le plan intérieur, la lutte antiterroriste a entaché l’image d’un pays soucieux d’apurer les graves violations des droits de l’homme perpétrées sous le règne du roi Hassan II, pendant les « années de plomb » (essentiellement les. »

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