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Maroc (1982-1983)

Publié le 19/09/2020

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« Maroc (1982-1983) Le Maroc, à la différence de l'Algérie, n'a pas la chance d'avoir de grands gisements d'hydrocarbures.

Mais avec les gisements de Khouribga et ceux du Sahara occidental, cet État contrôle les deux tiers des réserves mondiales de phosphate.

Cela fournit cependant des revenus d'exportation bien moins importants que ceux du pétrole.

Si comme il en est question, on construisait un gigantesque gazoduc reliant les gisements du Nigeria à l'Europe occidentale, en passant par le Maroc, ce dernier pourrait alors percevoir des droits de péage non négligeables.

Reste que les dépenses militaires au Sahara ont mis le Maroc dans une situation financière extrêmement difficile, en dépit de l'aide américaine et de celle d'autres monarchies arabes. La réduction en 1981 des subventions qui permettaient de maintenir les prix des produits de première nécessité a entraîné une épreuve de force avec les syndicats.

Celle-ci a dégénéré le 22 juin 1981 en sanglantes émeutes à Casablanca.

La très grande majorité de l'opinion marocaine reste cependant pour l'annexion du Sahara occidental et même pour le renforcement des opérations militaires contre le Polisario. L'opposition de gauche (USFP) a même fait de la surenchère sur le gouvernement, dénonçant comme une reculade, en juin 1981, la proposition d'Hassan II de faire procéder à un référendum au Sahara occidental.

L'attachement des Marocains à ce territoire s'explique moins par ses ressources minières que par ses liens très anciens avec l'histoire du Maroc. La vie politique marocaine est depuis quelques années riche en épisodes shakespeariens.

L'un d'eux est la mort, le 26 janvier 1983, "dans un accident de circulation" du général Dlimi (ancien lieutenant puis rival d'Oufkir) dont les pouvoirs étaient devenus considérables.

Préparait-il une nouvelle tentative de coup d'État militaire? Voulait-il faire la paix au Sahara, avec l'appui de la Libye, dans le cadre d'un grand mouvement islamique qui aurait aussi entraîné l'Algérie? L'"affaire Dlimi" semble en tout cas avoir été un élément décisif dans la décision prise par le roi du Maroc et le président de la République algérienne de se rencontrer pour mettre un terme à un affrontement qu'ils jugent désormais trop dangereux.. »

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