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Marivaux

Publié le 17/05/2020

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« Une vie effacée P eu d'événements extérieurs ja­ lonnent la vie de Pierre Carlet de Chamblain de Marivaux, qui naît à Paris en 1688, dans une famille de petite noblesse terrienne ruinée.

Son père exerçait une fonction dans l'administration des finances, ce qui le rapprocha de la bourgeoisie, classe à laquelle appartiennent les protago­ nistes de ses œuvres théâtrales.

Après avoir mené, semble-t-il, joyeuse vie dans le monde du théâtre, il se marie en 1717 avec Colombe Bollogne, qui meurt six ans plus tard en lui laissant une fille.

Celle-ci entre au couvent, destin rappelant celui de l'héroïne de son roman La Vie de Marianne, par chagrin, disent ses nombreux détracteurs, de voir son père se mettre en ménage avec une jeune femme, Gabrielle Angélique de La Chapelle, avec qui il vivra jusqu'à sa mort.

Ruiné par la banqueroute de Law, il doit faire de la littérature son gagne-pain.

Il obtiendra peu de re­ connaissance de son talent de son vi­ vant, le Théâtre-Italien, où ses pièces étaient cependant jouées avec succès, étant un scène secondaire.

Il fut élu à 55 ans à l'Académie française.

Marivaux journaliste L e caractère fragmentaire de l' ar­ ticle de journal convenait tout à fait à Marivaux, que rebutait la construction achevée et définitive.

Il écrivit des articles pour le Mercure de France, réunis plus tard sous le titre Le Spectateur français (1723), ainsi que deux autres séries d'ar­ ticles, L'indigent philosophe (1727) et Le Cabinet du philosophe (1734).

Dans ces ouvrages se dessinent les conceptions littéraires et sociales de Marivaux, qui pense, contrairement à Rousseau, que l'homme naît mau­ vais et que la société doit ensuite le polir et le rendre aimable, notam­ ment par l'apprentissage du langage.

Le « spectateur » reste en outre fort MA RIVAUX Portrait de Pierre de Marivaux (1743) Dans son roman de jeun~ L 'lliade travestie, Marivaux ébauche les personnages et les situations de ses pièces les plus célèbres Le thème du narcissisme faisant obstacle à l'amour vrai apparai"t dans une anecdote racontée dans Le Spectateur français, où la critique a voulu voir un épisode autobiographique : un amoureux, revenant auprès de la fille dont il aime la beauté simple et naturelle, la trouve en train d'étudier toutes ses attitudes devant un miroir ; il la quitte, dégoûté de l'amour et de la société.

Marivaux fit jouer ses comédies au Théâtre-Italien, d'abord parce que les comédiens français lui montrèrent peu d'enthousiasme, ensuite parce que les Italiens lui permettaient plus de liberté et qu'ils possédaient en Silvia Benozzi l'interprète idéale de ses héroïnes .

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Connu surtout de nos jours pour ses pièces de théâtre souvent mises en scène, Marivaux fut, en son temps, p our la préciosité de son style, l'objet de maintes critiques.

conservateur, ne mettant fon­ damentalement en cause ni l'organisation sociale ni l'ins­ titution religieuse, mais se pré­ sentant plutôt comme un mora­ liste selon qui la bonté et la générosité doivent suffire à mettre fin aux injustices.

Dans la querelle entre les Anciens, partisans d'une littérature ins­ pirée du modèle antique et classique, et les Modernes, qui recherchaient des outils litté­ raires propres à leur siècle, Marivaux prend résolument parti pour ces derniers, comme le démontrent également ses œuvres de jeunesse : L'Iliade travestie et Télémaque tra­ vesti, qui sont des parodies d'Homère.

Romans de formation L es deux grands romans inache­ vés de Marivaux, La Vie de Marianne et Le Paysan parvenu, paraissent à quelques années d'inter­ valle (1731et1734).

Dans la tradi­ tion du roman picaresque espagnol (le Gif Blas de Lesage parut de 1715. »

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