MARIVAUX

« 1 / 2 MARIVAUX 1 Pierre Carlat de Chamblin de Marivaux (1688-1768) naquit à Paris.

Après une enfance provinciale, à Riom, il y revient et y fait son droit.

C'est un mondain et il a goûté vivement le plaisir de la conversation aristocratique.

Il brille dans le salon de Mme de Lambert et chez Mme de Tencin.

Il commence tôt sa carrière littéraire et son originalité se dessine très vite (à une époque où les goûts du beau monde qu'il fréquentait se portaient vers les nourritures légères et demandaient à un roman d'être " ingénieux ..

et ..

d'avoir du style "• il choisit avec Phar­ samon en 1712 le ton de la parodie burlesque).

Il a écrit par vocation et aussi par nécessité, la banqueroute de Law l'ayant presque ruiné.

Son œuvre est abondante : elle comprend 29 comédies écrites presque toutes entre 1720 et 1746, 6 romans, et des articles de publiciste.

C'est un ..

mo­ derne" : il n'a pas caché qu'il n'aimait pas Molière et Il préféra le jeu des Comédiens Italiens à ceux du Théâtre Français (qui ne jouèrent que dix de ses comédies).

Sa langue et son style déroutèrent une partie du public et ..

les hommes de lettres ..

ckl son temps.

Les philosophes le goûtèrent peu.

C'est un étrange destin que celui de Marivaux et de son œuvre.

En son temps il connut auprès du public plus d'échecs et de demi-réussites que de succès ; il n'eut qu'un petit nombre de défenseurs et fut critiqué par les petits hommes de la littérature.

mais aussi par les grands.

La singulière inimitié qui l'opposait à Voltaire et à la majorité des Encyclopédistes est passée à la postérité.

Petit-maître.

qui.

dans son théâtre.

selon 1 'auteur de Zaïre « pesait des œufs de mouche avec des balances en toile d'araignée».

il n'aurait comme auteur de romans.

inventé que d'ingénieuses et savan­ tes fictions.

raffinant sur le langage et la peinture des 1.

Voir les indications chronologiques, p.

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