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Marie-Thérèse

Publié le 16/05/2020

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« Marie-Thérèse (1717-1780) Reine de Bohême et de Hongrie, impératrice d'Autriche (1740-1780).

Elleépouse en 1736 François de Lorraine, dont elle aura seize enfants.

En 1740, à la mort de son père (CharlesVI, qui l'avait désignée comme son successeur), elle doit faire face à la contestation des Etats de l'Empirequi déclenchent la guerre de Succession d'Autriche.

Aidée de l'Angleterre et des Pays-Bas, elle mènependant huit ans une guerre qui la maintient sur le trône mais lui fait perdre la Silésie.

Pour calmer lesoppositions, elle fait couronner empereur son mari François Ier.

Mais c'est elle qui, dans les coulisses, luiinspire sa politique.

A partir de 1756, aidée cette fois par la France et la Russie, elle tente vainement dereprendre la Silésie à la Prusse.

En despote éclairé, elle consolide la position des Habsbourg en Europe, etmène des réformes dans l'administration, l'armée et la justice, en vue d'une centralisation plus rigide.

Ellelance aussi une série de réformes à l'encontre des congrégations religieuses, interdisant par exemple laCompagnie de Jésus.

A la mort de son mari, son fils Joseph II devient empereur, mais, dans les faits,Marie-Thérèse continue de gouverner.

Elle a une très haute opinion de la monarchie et s'estime inspiréepar Dieu.

Elle transmet d'ailleurs cette conception à sa fille Marie-Antoinette. Marie-Thérèse Lorsque le 20 octobre 1740, Marie-Thérèse de Habsbourg, femme du grand-duc de Toscane François de Lorraine,fut appelée à la succession de son père l'empereur Charles VI, roi de Hongrie et de Bohême, archiduc d'Autriche, ilsemblait que l'héritage dût lui revenir sans contestation possible.

Car non seulement les diètes des différents Étatsde la monarchie, mais les puissances européennes avaient reconnu valable la Pragmatique Sanction par laquelleCharles VI avait prescrit que tous ses États reviendraient indivisiblement à son plus proche héritier en ligne féminineou masculine. La couronne impériale n'étant pas accessible aux femmes, Marie-Thérèse pouvait espérer qu'elle serait attribuée àson mari.

Mais, en dépit des engagements pris, les chicanes commencèrent.

Le roi de Prusse espéra qu'il pourraitarrondir ses États de la Silésie voisine en promettant sa voix d'électeur ; un parti français crut l'heure venued'enlever aux Habsbourg la couronne impériale, en la faisant attribuer à l'électeur de Bavière.

Celui-ci, pour s'assurerà lui-même la voix électorale de la Bohême, revendiqua ce royaume, en vertu des droits d'une aïeule.

Les prétextesjuridiques couvrirent les ambitions. Convaincue de son bon droit, Marie-Thérèse, presque encore inconnue de ses sujets, se trouve engagée dans uneguerre.

Très vite, la Bohême fut conquise par l'électeur de Bavière et les armées françaises.

Le nouveau roi futensuite élu empereur sous le nom de Charles VII.

Dans l'extrême péril où elle se trouvait, Marie-Thérèse se tournavers la Hongrie.

Non seulement elle y fut reconnue et couronnée "roi", mais contre la promesse de maintenir tous lesprivilèges politiques des Hongrois, elle obtint le droit de disposer, hors des frontières, de la cavalerie hongroise.Grâce à cet appoint et aux subsides de l'Angleterre, son alliée, elle put occuper la Bavière, reprendre la Bohême,puis, la guerre avec la France ayant été déclarée, faire avancer des troupes en Alsace et jusqu'à Metz.

La mort deCharles VII, en 1745, lui permit de se réconcilier avec la Bavière et de faire élire empereur son mari.

De la paixgénérale d'Aix-la-Chapelle en 1748, on a dit qu'elle était relativement avantageuse à Marie-Thérèse, dans la mesureoù elle lui restituait les Pays-Bas, à peu près conquis par la France, et rétablissait son autorité dans les États deson père.

Mais il lui avait fallu, par deux traités successifs, céder à Frédéric II la plus grande partie de la Silésie,l'une des plus riches provinces du royaume de Bohême. On peut, à cette date, presque au milieu de sa vie, ressaisir les traits d'une personnalité et d'un caractère, forméspar l'épreuve et l'expérience.

Marie-Thérèse dépassait de peu la trentaine.

Belle, saine, avec de jolis traits et uneexpression très affable, elle possédait une robuste santé ; presque chaque année, elle mettait au monde un enfant.Entre 1737 et 1756, elle en eut seize et qui, sauf une petite fille morte à sa naissance en 1748, paraissaientvigoureux.

Plusieurs succombèrent, dans la première enfance ou l'adolescence, aux épidémies de variole, véritablefléau de l'Autriche à cette époque. La jeune impératrice avait l'intelligence vive et solide, le jugement ferme.

Chrétienne convaincue et catholiquefidèle, attentive à la pratique, encline aux dévotions et pèlerinages, elle se montrait volontiers aumônière etindulgente aux faiblesses d'autrui.

Douce de beaucoup de cœur, elle éprouvait les sentiments les plus tendresenvers les siens, mais, consubstantiel à son existence même, le devoir de souveraine imprégnait toute sa conduite.Aussi sa journée était-elle partagée entre les affaires d'État et la famille.

Les soirées étaient réservées à la musique,soit qu'elle entendît un opéra ou un concert de chambre, soit que, dans le cercle intime, elle chantât ens'accompagnant elle-même, ou bien aux représentations théâtrales qu'elle suivait avec plaisir, ou encore aux fêtesde cour, réglées par une minutieuse étiquette.

Elle y tenait son rôle royal, aussi à l'aise dans l'éclat des parures etdes toilettes que dans la simplicité de son train quotidien.

Il convenait à sa nature généreuse de se préoccuper deses peuples et d'être la Landesmutter.

Mais son devoir comportait l'obligation d'être obéie, d'imposer des lois et d'enexiger l'observance, de sacrifier dans les affaires internationales ses préférences à ce qui paraissait le meilleur, denégocier avec des arrière-pensées, de refuser à ses enfants leur bonheur personnel et, parmi des larmes quin'étaient point insincères, de tout soumettre, elle-même et les siens, à l'idéal qu'elle devait servir et qui latranscendait : l'honneur de la Maison d'Autriche et le bien de la patrie.

Quelle patrie ? Elle se sentait Allemande, à lamanière ancienne, c'est-à-dire participante d'une très vieille communauté d'institutions, de Mœurs (Herkommen) quine comportait pas alors d'exclusivisme racial ou national, mais se distinguait pourtant des Latins et des Slaves.

Elleéprouvait de la complaisance pour le Saint-Empire, fille, femme et mère d'empereurs.

Cependant, ses États. »

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