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Marie Stuart, reine de FranceLa «Reine blanche».

Publié le 17/05/2020

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« 1 / 2 Marie Stuart, reine de France La «Reine blanche» 1542-1587 Née en 1542 à Linlithgow, fille du roi d'Ecosse Jacques V et de sa seconde femme, une Lorraine-Guise, Marie Stuart, après avoir passé cinq années dans les brumes de son pays natal, arri­ ve dans le riant royaume de France en 1548, en qualité de reine d'Ecosse et de fiancée du dauphin François, ftls d'Hen­ ri II et de Catherine de Médicis.

La nef qui amène à Roscoff la petite reine ouvre une voie nouvelle vers Nan­ tes et Saint-Germain; celle-ci est semée d'oriflammes, d'arcs de triomphe, de fontaines versant le muscadet.

La fùlette est accompagnée de 150 chevaliers d'honneur, tout de blanc vêtus, âgés de moins de 8 ans; elle gardera de ce spec­ tacle un souvenir inoubliable.

L'éducation qu'elle reçoit à la cour de France, entre la reine Catherine et la favorite Diane, fait d'elle une princesse accomplie.

Elle apprend à chanter, à jouer du luth, à jouer à la paume, à monter à cheval, elle est dotée d'une cul­ ture digne de la Renaissance: outre le français, elle parle l'anglais, l'italien, l'espagnol et, évidemment, le latin et le grec.

A 13 ans, elle compose un beau discours latin qu'elle déclame dans la grande salle du Louvre; «elle croît tous les jours en grandeur, bonté, beauté, sagesse et vertu», écrit à sa mère son oncle, le cardinal de Lorraine.

Jeune fille longue, souple, pliée à tous les sports, elle épouse, le 24 août 1558, l'adolescent malingre et souffreteux qui l'adore, le dauphin François.

Reine dau­ phine, chantée par Ronsard, elle pince mélancoliquement les cordes de son luth jusqu'au coup brutal qui, frappant Henri II, fait de François le nouveau roi de France, en juillet 1559.

La jeune reine Marie pousse son mari, âgé de 15 ans, à confier les affaires du royaume aux deux frères de sa mère, François de Guise, le meilleur homme de guerre, et Charles, cardinal de Lorraine, véritable chef de 1 'Eglise de France.

Les guerres de religion menacent.

François II est un jouet que se disputent les partis.

La con­ juration d'Amboise et ses conséquences jettent sur le règne un voile de sang.

Rejetée par la reine, Catherine de Médi­ cis attend son heure.

Celle-ci ne tarde guère: le 5 décembre 1560, François Il rend son âme d'enfant à Dieu.

La reine Marie reste quarante jours enfermée dans ses appartements tendus de noir, puis elle réapparaît tout de blanc vêtue - le deuil des reines - et se rend à Fontainebleau où Ronsard la décrit une dernière fois, avant de lui adresser, au nom du royaume, un der­ nier adieu.

Le 15 août 1561, sur l'ordre de la ré­ gente Catherine de Médicis, la «Reine blanche» se rembarque pour l'Ecosse, vers sa destinée.

l'HISTOIRE VIVANTE Crayon de Marie Stuart en deuil, de François Clouet, au cabinet des Estampes de la Biblio­ thèque nationale (Paris). 2 / 2. »

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