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Marie Stuart

Publié le 17/05/2020

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« FRIEDRICH VON CHILLER Traduite en français enl816, la pièce fut jouée le 6 mars 1820 sur la scè ne du Théâtre-Français dans la version en vers librement adaptée de Pierre Lebrun.

Cette œuvre demeure pour b eaucoup la plus h aute forme du discour s dramatique en langue allemande.

Mme de Staël dans so n livre De l'Allemagne (1813) déclare que Marie Stuart est« la plus pathétique et la mieux conçue de toute s le s trag édies allemandes» .

Marie Stuart Le heurt de deux reines et de deux confessions religieuses M arie Stuart, reine d'Écosse, venue cherche re­ fuge en Angleterre, est emprisonnée au château de Fotheringay.

De confession catholique, elle est accusée à tort de conspiration contre l'Angleterre pro­ testante.

Bien que tourmentée par son ancien forfait (c'est avec sa permission que son second mari a été assassiné), elle s'estime inju~tement traitée par Éli­ sabeth.

Elle espère obtenir un entretien avec la reine, s'expliquer et être relâchée.

Leicester, favori d 'Élisa­ beth, et Mortimer, neveu du conseiller Paulet, inter­ cèdent en sa faveur.

Le premier par la ruse, le second par le complot.

L'entrevue est accordée , durant la­ quelle Marie Stuart, tour à tour, se jette aux pieds de la reine pour lui demander grâce puis laisse éclater son courroux.

Élisabeth, railleuse et froide face à tant de véhémence, n'entend pas fléchir.

Ses conseillers s'affairent autour d'elle : certains tentent d'atermoyer, comme Talbot, d'autres pressent la condamnation, comme Burleigh.

Le complot de Mortimer découvert, ce dernier met fin à ses jours en révélant sa passion pour Marie Stuart.

Leicester, soupçonnée d'intelli­ gence avec les traîtres, rejette toute la faute sur Mortimer.

Pressée par le peuple, Élisabeth signe la condamnation.

Marie , la « papiste », meurt dans la foi catholique et dans l'expiation de son forfait passé.

La poésie et l'histoire au service du théâtre L a tragédie de la reine d'Écosse a suscité de nombreux ouvrages qui sont presque tous davantage le reflet de leur époque que de l 'Angleterre au XVIe siècle.

Aussi les interpré­ tations divergent-elles.

Schiller a voulu, lui, ex­ primer le tragique déchir~ment d'une âme qui se sait coupable et qui, pour se purifier, accepte une condamnation imméritée.

Si Schiller s'est lon­ guement documenté , il aborde l 'œuvre davan­ tage en poète qu'en historien parce que la poésie vise à l'universel alors quel 'histoire s'attache au particulier.

Pour Schiller, le poète a pour mission de « guider (les hommes) vers l'océan de la su­ blime harmonie ».

Marie Stuart, pleine de fer­ veur chrétienne à l'approche de son agonie est alors, malgré ses débordements et du fait de son repentir, une figure de la grâce.

------ \'IW SllTLE Marie Stuart, reine d'Écosse, accusée d'avoir conspiré contre l'Angleterre, est emprisonnée au château de Fotheringhay.

«Je n'appartiens pas à ce royaume; je suis la reine libre d'un pays étranger.». »

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