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Marguerite Yourcenar

Publié le 09/12/2021

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Marguerite de Crayencour naît à Bruxelles le 8 juin 1903, fille de Michel de Cleenerwerke de Crayencour et de Fernande de Cartier de Marchienne. Sa mère meurt quinze jour plus tard, d'une fièvre puerpérale. Son enfance se déroule dans la propriété familiale, près de Bailleul, dans le Nord de la France. Marguerite de Crayencour commence l'étude du latin et du grec, avec son père. Sa curiosité pour les langues la pousse, plus tard, à étudier l'italien, après l'anglais, appris durant la première année de guerre, à Londres. Elle est, déjà très jeune, une grande lectrice de textes latins et grecs, de romanciers russes et anglais, et pense devenir écrivain. Elle a alors seize ans et vient de passer la première partie de son baccalauréat. Les éditions Perrin acceptent son premier manuscrit, Le Jardin des chimères, qu'elle signe Marguerite Yourcenar, anagramme de son nom. Ce drame, inspiré de la légende d'Icare, publié à compte d'auteur, paraît en 1921. Après la publication aux éditions Au sans pareil, en 1929, de Alexis ou le traité du vain combat, elle signera désormais Marguerite Yourcenar, nom qui devient légal en 1947, quand elle obtiendra la nationalité américaine. Dès 1926, elle a entrepris une biographie de Pindare, sur laquelle elle portera par la suite un jugement sévère et qui ne sera rééditée qu'en 1991 par les éditions Gallimard, dans la collection La Pléiade. En 1928, elle entreprend un autre projet, une vie de l'empereur Hadrien qui paraîtra en 1951 chez Plon et qui véritablement marquera son entrée dans les Lettres françaises.

« Marguerite Yourcenar Marguerite de Crayencour naît à Bruxelles le 8 juin 1903, fille de Michel de Cleenerwerke de Crayencour et deFernande de Cartier de Marchienne.

Sa mère meurt quinze jour plus tard, d'une fièvre puerpérale.

Son enfance sedéroule dans la propriété familiale, près de Bailleul, dans le Nord de la France.

Marguerite de Crayencour commencel'étude du latin et du grec, avec son père.

Sa curiosité pour les langues la pousse, plus tard, à étudier l'italien, aprèsl'anglais, appris durant la première année de guerre, à Londres.

Elle est, déjà très jeune, une grande lectrice detextes latins et grecs, de romanciers russes et anglais, et pense devenir écrivain.

Elle a alors seize ans et vient depasser la première partie de son baccalauréat.

Les éditions Perrin acceptent son premier manuscrit, Le Jardin deschimères, qu'elle signe Marguerite Yourcenar, anagramme de son nom.

Ce drame, inspiré de la légende d'Icare, publiéà compte d'auteur, paraît en 1921.

Après la publication aux éditions Au sans pareil, en 1929, de Alexis ou le traitédu vain combat, elle signera désormais Marguerite Yourcenar, nom qui devient légal en 1947, quand elle obtiendra lanationalité américaine.

Dès 1926, elle a entrepris une biographie de Pindare, sur laquelle elle portera par la suite unjugement sévère et qui ne sera rééditée qu'en 1991 par les éditions Gallimard, dans la collection La Pléiade.

En 1928,elle entreprend un autre projet, une vie de l'empereur Hadrien qui paraîtra en 1951 chez Plon et qui véritablementmarquera son entrée dans les Lettres françaises.

Son père, auquel la liait une grande complicité, meurt à Lausanneen 1929.

Elle évoquera cette figure paternelle avec beaucoup de sensibilité dans la trilogie familiale intitulée LeLabyrinthe du monde, dont le troisième et dernier volume, inachevé, paraîtra après sa mort.

Les années trente sontmarquées par la publication, en 1931, de La Nouvelle Eurydice, aux éditions Grasset, par les voyages et les amitiés-André Fraigneau, Constantin Dimaras avec qui elle traduit les poèmes de Constantin Cavafy et dont la présentationcritique, suivie d'une traduction intégrale des poèmes, paraîtra aux éditions Gallimard en 1958, André Embiricos,écrivain et psychanalyste.

Marguerite Yourcenar traduit Virginia Woolf, qu'elle rencontrera, et sa traduction desVagues sort chez Stock en 1937.

Elle traduira par la suite Ce que savait Maisie de Henry James, qui ne paraîtraqu'après guerre.

En 1937, elle fait la rencontre, à Paris, de Grace Frick qui sera sa compagne pendant quarante ans.Le goût des voyages les conduisent dans le sud de l'Europe, en Italie et en Grèce, jusqu'à la déclaration de guerreen septembre 1939.

Marguerite Yourcenar rejoint Grace Frick à New York ; elle écrit peu, enseigne le français etl'italien.

En 1947, elle obtient la nationalité américaine et s'installe en 1950 à Petite-Plaisance, dans l'île de MontsDéserts, dans le Maine.

Depuis la parution en 1951 des Mémoires d'Hadrien, c'est un auteur reconnu, à la proseinimitable et pétrie d'humanisme, où sont nombreuses les analogies picturales et musicales.

En 1964, paraît Fleuveprofond, sombre rivière, traduction de negro-spirituals et présentation historique de la condition des noirs américainset de son expression à travers ces chants.

Elle exprime ainsi son attachement à la lutte pour les droits civiques,dans les années soixante, de la même manière qu'elle s'engage, plus tard, aux côtés des écologistes.

Gallimarddevient son unique éditeur en 1968 avec la parution de L'OEuvre au noir, qui sera, malgré les événements de mai1968, un énorme succès et qui obtiendra le prix Femina en novembre de la même année.

En accord avec l'auteur,L'OEuvre au noir sera adapté au cinéma par André Delvaux qui réalise un fort beau film sur la fin de la vie de Zénon. L'année suivante, Marguerite Yourcenar est élue à l'Académie Royale de Belgique et sa réception a lieu en mars1971.

C'est lors de ce voyage en Belgique qu'elle commence à travailler à sa trilogie familiale, dont seuls les deuxpremiers volumes sur trois paraîtront de son vivant, Souvenirs pieux en 1974 et Archives du Nord en 1977. Après la mort, en 1979, de sa compagne Grace Frick, Marguerite Yourcenar reprendra ses pérégrinations dans lesannées quatre-vingt, en compagnie de Jerry Wilson.

Elle va en Égypte, en Inde, au Japon où elle approfondit saconnaissance du théâtre japonais.

Imprégnée de culture classique grecque et romaine, sa curiosité insatiable laporte aussi vers toutes formes d'esthétisme ; en 1980, paraît Mishima ou la vision du vide et en 1984, sa traductionde cinq "nô" modernes de Yukio Mishima.

En 1980, elle est la première femme élue à l'Académie française.

Elle ysiège au fauteuil de Callois.

Sa réception a lieu en 1981, en présence de M.

Valéry Giscard d'Estaing, président de laRépublique.

Elle reçoit le prix Érasme à Amsterdam, en 1984 et voyage beaucoup, au Kenya, en Europe du Nord.

Elleest entrée en 1982 dans la Bibliothèque de la Pléiade des éditions Gallimard.

Depuis la mort de son compagnon devoyage, en 1986, sa santé se détériore.

Elle travaille cependant au troisième volume de sa trilogie familiale et faitparaître, en 1987, une évocation de ses lectures et de ses voyages, accompagnée de photographies en vignettesde Jerry Wilsons : La Voix des choses.

Marguerite Yourcenar meurt le 17 décembre 1987 des suites d'une attaquecérébrale et laisse une oeuvre à la langue érudite et nourrie de la fréquentation des oeuvres d'art et de l'histoire.. »

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