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MARÉCHAL NEY

Publié le 16/05/2020

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« Engagé dans l'armée à dix-neuf ans, ce fils de tonnelier est capitaine en 1794, général de brigade en 1796et général de division en 1799.

Fait maréchal d'Empire, en 1804 il est proche de l'empereur par sonmariage avec une amie d'Hortense de Beauharnais, Aglaé Auguié.

Ce « brave des braves » se couvre degloire, le 14 octobre 1805, à Elchingen.

A Iéna, à Erfurt, à Eylau, à Friedland, à Ulm, sur tous les champs debataille, son intervention ne cesse d'être décisive.

Il fait preuve d'autant de courage que de vigilance, lorsde la retraite de Russie.

Blessé à Leipzig, il se bat pourtant encore pendant toute la campagne de France.Après avoir pressé l'empereur d'abdiquer, il se rallie à Louis XVIII.

Il se jette dans les bras de Napoléon,pendant les Cent-Jours.

Au retour des Bourbons, il est condamné à mort par la Chambre des pairs et fusilléle 6 décembre 1815, près de l'Observatoire de Paris. MARÉCHAL NEY (1769-1815) Ses soldats, qui l'adoraient, le surnommaient «le Rougeaud», en raison de la couleur de ses cheveux, ou encore «leBrave des braves».

Il possédait les qualités du chef : courage, audace, énergie, rapidité de décision.

Cependant,son impulsivité lui a nui et plus encore son absence de sens politique.

Né à Sarrelouis, le 10 janvier 1769, d'un pèretonnelier, Michel Ney devient d'abord clerc de notaire, mais ce métier le rebute et il s'engage dans l'armée française.Il combat sur le Rhin et conquiert rapidement ses grades : en mars 1799, après la prise de Mannheim, il est nommégénéral de division.

L'année suivante, sous les ordits de Moreau, il contribue à la victoire de Hohenlinden.

Sa valeurest alors remarquée par Bonaparte.

En 1802, il épouse Aglaë Auguié, fille d'une lectrice de Marie-Antoinette et amied'Hortense de Beauharnais.

La même année le Prernier Consul l'envoie comme ambassadeur en Suisse, où il faitsigner aux cantons l'Acte de médiation. L'Empire proclamé, Ney est compris dans la première création de maréchaux.

Il multiplie les prouesses à Ulm,Elchingen, Austerlitz, Iéna, Friedland.

Envoyé en Espagne, il combat en Galice et dans les Asturies, prend CiudadRodrigo (1810) au Portugal, mais ses disputes avec Masséna incitent l'Empereur à le rappeler.

Pendant la campagnede Russie, il commande le 3e corps de la Grande Armée.

Il bat les Russes à Ostrovno, prend Smolensk, se distingue àla Moskova (déjà créé duc d'Elchingen (1808), il est fait prince de la Moskova).

Lors de la retraite, il conduitl'arrière-garde : son opiniâtreté, son courage, son sens tactique lui permettent de sauver des milliers de braves.

Illutte ensuite en Allemagne, puis en France, avec l'énergie du désespoir.

Mais un jour vient où il juge l'abdication deNapoléon indispensable au bien du pays : il le lui dit, non sans rudesse. Rallié à Louis XVIII, il apprend avec colère le retour de l'île d'Elbe et promet au roi de «ramener l'Usurpateur dans unecage de fer».

Mais il tombe dans les bras de celui qu'il doit arrêter.

A Waterloo, ses charges de cavalerie —prématurées — sont des actes de désespoir inutiles : il se sait perdu et cherche en vain la mort.

Accusé de trahisonpar les royalistes, ce «héros sans cervelle» est arrêté près .d'Aurillac.

Sur sa demande, son avocat Berryer plaidel'incompétence du conseil de guerre (qui l'eût sans doute sauvé) et obtient satisfaction, mais la Chambre des pairs,saisie, le condamne à mort et il est fusillé, place de l'Observatoire, le 7 décembre 1815.

La possibilité de sa survie enAmérique, comme instiffiteur, est sans fondement.. »

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