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MARÉCHAL FOCH

Publié le 16/05/2020

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« MARÉCHAL FOCH (1851-1929) Celui qui allait devenir le chef le plus prestigieux de la première guerre mondiale naît à Tarbes, le 2 octobre 1851,sort de Polytechnique en 1873 et devient vite un brillant officier d'artillerie.

En dépit d'un avancement lent,Ferdinand Foch se fait remarquer comme professeur d'histoire et de stratégie à l'Ecole de guerre.

Sa personne pleinede droiture, de calme et d'énergie en impose.

En 1903 et 1904, il condense son enseignement dans deux ouvrages,reflets de sa pensée et de son tempérament, Principes de la guerre et Conduite de la guerre.

Il insiste sur la volontéde vaincre, «idée tactique maîtresse», associée à la puissance de feu. En 1914, Foch participe à la malheureuse bataille de Morhange à la tête du 20e Corps.

Mais, à deux reprises, il joueun rôle déterminant.

Lors de la bataille de la Marne, il évite la rupture du centre du front français commecommandant de la 9 e armée.

A l'automne, il bloque l'avance allemande dans les Flandres et met fin à la «course à la mer».

De 1915 à 1916, il mène les offensives d'Artois et de la Somme.

Il ne cesse d'insister sur le fait qu' «uneoffensive n'est pas une attaque d'infanterie à préparer par l'artillerie, mais une attaque d'artillerie à exploiter parl'infanterie». A la fin de 1916, Foch est victime de la crise du commandement.

En avril 1917, il est, toutefois, nommé chef d'état-major de l'armée, c'est-à-dire conseiller militaire du gouvernement.

A ce titre, il participe aux conférences militairesinteralliées et ne tarde pas à acquérir toute la confiance de Clemenceau dès l'arrivée de ce dernier au pouvoir. La grande offensive de Ludendorff, en mars 1918, lui permet enfin de donner toute sa mesure.

Face à la menacemortelle qui pèse sur le front franco-britannique, il est nommé commandant en chef des troupes alliées et sauve lasituation.

En juillet, il a le mérite de comprendre que l'armée allemande se trouve en porte-à-faux.

Il ressaisitl'initiative, impose sa volonté à l'adversaire et, par une série de «coups de boutoir» associant infanterie, chars, etaviation, rejette les forces allemandes sur la Lorraine et la frontière belge. La conférence de la paix réserve cependant au généralissime, fait maréchal le 6 août 1918, une amère déception.Convaincu que la sécurité de la France doit reposer sur l'occupation permanente de la rive gauche du Rhin, Fochrefuse d'assister à la signature du traité de Versailles.

Elu à l'Académie française, bénéficiant d'une immenseautorité, il meurt le 20 mars 1929.

Ses obsèques grandioses constituent la dernière manifestation de la victoirealliée.

La plus grande partie de ses Mémoires est consacrée aux événements auxquels il a participé entre 1914 et1918.. »

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