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Marcel CachinUn vieux renard.

Publié le 17/05/2020

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« 1 / 2 Marcel Cachin Un vieux renard En 1891, Marcel Cachin, professeur de philosophie à Bordeaux, adhère au parti ouvrier français de Jules Guesde; il col­ labore aux journaux La Question et Le Socialiste de la Gironde.

Pourtant , les milieux conservateurs et même monar­ chistes le font entrer au Conseil munici- pal de sa ville.

.

En 1904, il abandonne son siège pour se faire déléguer au congrès socialiste international d'Amsterdam, qui décide l'unification de la gauche française.

A cet effet, 1 'année suivante, il participe au congrès d'unité socialiste de Paris et figure parmi les fondateurs de la S.F.I.O .

Celle-ci le nomme responsable de la pro ­ pagande; à ce poste, il met à profit ses dons d'orate ur et son habileté manœu­ vrière.

En 1914 , il est élu député de Paris.

Bien que farouchement antimilita­ riste , il finit, comme la plupart des gues ­ distes , par voter les crédits militaires et l'entrée en guerre, puis par adhérer à l'Union nationale .

En 1916, à Milan, il rencontre Mussolini en vue d'inciter 1 'Italie à participer au conflit; en 1917, mandaté par la commission des Affaires étrangères, il va agir de même en URSS, cette fois pour retenir aux côtés des Alliés les bolcheviks qu'il accuse de faire le jeu de l'A llemagne.

Mais, au congrès de Tours de 1920, il n'e n soutient pas moins la III• Internationale.

Dans le même temps, sa carrière poli­ tique se poursuit: président, depuis 1913, des Jeunesses socialistes, malgré les réticences de Jaurès, il devient direc­ teur de L'Humanité en 1918 et conserve 1869-1958 ce poste jusqu'à sa mort.

Réélu député en 1919, 1924 et 1928, il est battu en 1932 par Louis Sellier, un ancien cama ­ rade de parti ; mais en 1936 , grâce au Front populaire, il est le premier com­ muniste à entrer au Sénat.

Membre de l'Assemblée consultative en 1944-1945 , député aux deux Constituantes en 1945 - 1946, il est élu à l'Assemblée nationale en 1946; il y reste , comme député de la Seine , jusqu'à sa mort, sans en obtenir, pourtant, la présidence.

Il se voit décoré , enfin, de l'ordre de Lénine.

Dans les années vingt, Cachin s'est montré un des militants les plus fidèles à Moscou; en 1923 , il a même été pour ­ suivi pour atteinte à la sûreté de l'Etat.

Ayant soutenu l'entrée en guerre en 1939, contrairement à beaucoup de membres du P.C.F.

, il est déchu de ses fonctions puis arrêté par les Allemands en 1941 ; mais, peu après, il est libéré, ce qui amène certains de ses camarades, comme Jacques Duclos, à semer le doute sur son attitude .

A la fin du con­ flit cependant , Cachin retrouve son poste et toutes ses prérogatives.

Au cours de sa longue vie, Marcel Cachin aura donc souvent cultivé le paradoxe: lorsqu' il proclame , en 1944, que les communistes sont «les fils les plus directs de la grande Révolution française», songe-t-il que celle-ci fut avant tout l'œuvre de la bourgeoisie? 2 / 2. »

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