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Manhattan TransferJohn Dos PassosMontagnes russes (II, VII)Le crépuscule de plomb pèse sur les membres secs d'un vieillard qui sedirige vers Broadway.

Publié le 22/05/2020

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« Manhattan Transfer John Dos Passos Montagnes russes (II, VII) Le crépuscule de plomb pèse sur les membres secs d'un vieillard qui se dirige vers Broadway.

Quand il contourne l'étalage de Nedick, au coin de la rue, quelque chose se déclenche dans ses yeux.

Poupée brisée parmi les rangées de poupées vernies, articulées, il se traîne, la tête basse, jusque dans la fournaise palpitante, jusque dans l'incandescence des chapelets de lettres lumineuses. “ Je me rappelle quand tout cela était des prairies ”, gronde-t-il au petit garçon. LOUIS EXPRESSO ASSOCIATION, les lettres rouges sur l'annonce dansent devant les yeux de Stan. Bal annuel. Des jeunes gens entrent avec des jeunes filles. Two by two the elephant and the kangaroo. La cacophonie d'un orchestre filtre à travers les portes battantes du hall.

Dehors, il pleut. One more river, O there's one more river to cross. Il redresse les revers de son veston, donne à sa bouche un air sobre, paie deux dollars et pénètre dans une grande salle sonore, tendue d'étoffes rouges, blanches et bleues. Vertige.

Il s'adosse un moment au mur. One more river… Le plancher où s'agitent les couples roule comme le pont d'un navire.

Le bar est plus stable.

“ Voilà Gus McNiel.

” Tout le monde dit : “ Ce bon vieux Gus ! ” De grandes mains frappent de larges dos, des bouches rugissent, noires dans des faces rouges. Des verres se lèvent, s'entrechoquent et scintillent, se lèvent et s'entrechoquent en une sorte de danse.

Un fort gaillard au visage couleur de betterave, aux yeux enfoncés et aux cheveux bouclés, traverse le bar en boitant, appuyé sur une canne. “ Comment ça va, Gus ? — Ah ! v'là le chef ! — Vive ce vieux McNiel.

Il a fini par arriver. — Comment allez-vous, Mr.

McNiel ? ” Le bar s'apaise.. »

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