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Mali (2004-2005)

Publié le 19/09/2020

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« Mali (2004-2005) Un gouvernement de consensus En 2004 et au début 2005, la vie politique malienne a conservé son calme, malgré les propos très critiques à l’encontre du pouvoir du président Amadou Toumani Touré (dit « ATT »), tenus en février 2004 lors du congrès du Parti pour la renaissance nationale (Parena) de Tiebilé Dramé, et ceux de Yoro Diakité, président du Bloc des alternatives pour le renouveau africain (BARA) lors du premier congrès de cette organisation.

Ce dernier, se réclamant de l’opposition au pouvoir, a critiqué l’unanimisme malien.

Celui-ci a cependant perduré avec la formation d’un nouveau gouvernement le 2 mai 2004, dirigé par le Premier ministre Ousmane Issoufi Maïga en remplacement de Ahmed Mohamed ag Hamini.

Ce nouveau gouvernement « de combat », réduit à 28 membres, faisait la part belle à l’efficacité en nommant quatre « techniciens » aux importants portefeuilles des Affaires étrangères, de la Défense, de la Sécurité intérieure et des Finances. Il n’en continuait pas moins à être un gouvernement de consensus, la plupart des partis maliens étant représentés en son sein. Ceux-ci s’affrontaient, le 30 mai 2004, lors des élections municipales destinées à désigner les 10 789 conseillers des 703 communes du Mali.

L’Alliance pour la démocratie au Mali (Adema, anciennement au pouvoir) était confortée comme première force politique avec 28 % des sièges, suivie par l’Union pour la République et la démocratie (URD), scission de l’Adema proche de l’ancien ministre Soumaïla Cissé, qui obtenait 14 % des voix.

Le Rassemblement pour le Mali (RPM) d’Ibrahim Boubacar Keita, issu lui aussi d’une scission de l’Adema, le talonnait avec 13 %, devant le Parena, qui obtenait 5 % des sièges.

Le Mouvement patriotique pour le renouveau (MPR) de Choguel Maïga et le Congrès national d’initiative démocratique (CNID) obtenaient chacun 4 % des sièges. Enfin, des groupes de candidats ont été présentés sous l’appellation d’indépendants (9 % des sièges), de « groupe de partis » (11 %) et « autres partis » (6 %).

Ces listes, soutenant généralement le président ATT qui ne pouvait s’appuyer sur aucun parti personnel, représentaient ainsi une force montante dans le paysage politique malien. Le Mali a connu en 2004, comme les autres pays sahéliens, une importante invasion de criquets pèlerins (Schistocerca gregaria) dans le nord du pays.

Les pluies tardives ont aggravé le fléau, y occasionnant un déficit céréalier de 450 000 tonnes pour la campagne 2004-2005.

Ainsi, plus d’un million de personnes étaient en mars 2005 déclarées en « difficulté alimentaire ».. »

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