Mali (2000-2001)
Publié le 19/09/2020
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Mali (2000-2001)
Éclatement du parti au pouvoir
La vie politique malienne a été largement dominée, à compter du début de l'année
2000, par la préparation de l'élection présidentielle prévue en 2002.
Le
Collectif des partis d'opposition (COPO), qui avait préconisé le boycottage lors
des précédentes consultations, a éclaté en juillet 2000 avec la sortie de
plusieurs partis - dont le Mouvement pour l'indépendance et l'intégration
africaine (MIRIA) de Mohamed Lamine Traoré, l'Union soudanaise-Rassemblement
démocratique africain (US-RDA) et le Parti malien pour le développement rural
(PMDR) - qui ont annoncé leur future participation à l'élection présidentielle.
De son côté, l'Alliance pour la démocratie au Mali (ADEMA), parti au pouvoir,
entrait en crise après la démission du Premier ministre Ibrahim Boubacar Keita,
le 14 février 2000, et son remplacement à la tête du gouvernement par
l'économiste Mandé Sidibé.
I.
B.
Keita devenait alors président de l'ADEMA,
malgré les nombreuses critiques des "rénovateurs", lesquels représentaient un
important courant du parti conduit par Soumaïla Cissé, ministre de l'Équipement,
et Soumeylou Maïga, ministre de la Défense.
Il ne pouvait empêcher, lors de la
6e conférence nationale ordinaire de l'ADEMA du 7 octobre 2000, la convocation
d'un congrès extraordinaire pour clarifier la situation politique interne, et
démissionnait aussitôt de la direction du parti.
Le congrès, tenu en novembre
2000, voyait la victoire des rénovateurs et leur entrée au Comité exécutif du
parti où ils remportaient 95 % des 35 sièges, tandis que la présidence de
l'ADEMA était confiée à Diocounda Traoré.
Les proches d'I.
B.
Keita créaient
alors, en février 2001, l'ébauche d'un nouveau parti dénommé Alternative 2002,
consacrant ainsi l'éclatement du parti au pouvoir, et I.
B.
Keita lui-même
fondait le Rassemblement pour le Mali (RPM) le 30 juin 2001.
Le FMI et la Banque mondiale ont salué les progrès de l'économie malienne, avec
une production céréalière record, en 1999-2000, de 2 951 600 tonnes, 90 millions
de dollars de recettes touristiques, une baisse des prix de 0,7 % et 4,4 % de
croissance pour l'année 2000.
Les institutions internationales, satisfaites des
avancées du programme de privatisation des entreprises publiques et de la lutte
contre la corruption, ont décidé en septembre 2000 d'alléger la dette du pays de
523 millions de dollars, tandis que la France annulait 40 % de sa dette
monétaire s'élevant à 1,5 milliard FF et contractée en 1984 lors de la
réintégration du pays dans la Zone franc.
Mais les difficultés de la filière
coton, la hausse des prix du pétrole et le déficit céréalier de la campagne
2000-2001 (évalué à 147 500 tonnes) dû à une mauvaise pluviométrie ont obligé à
revoir les prévisions à la baisse, avec une croissance inférieure à 3 % et un
déficit de la balance des paiements de 46 milliards FCFA.
L'insécurité au nord du pays ne diminuait pas, obligeant l'armée malienne à
conduire des opérations de maintien de l'ordre en mars 2000 et janvier 2001.
En
novembre 2000 s'est tenue à Bamako la réunion de l'OUA (Organisation de l'unité
africaine) sur la prolifération des armes légères..
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