Mali (1999-2000)
Publié le 19/09/2020
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Mali (1999-2000)
Fin du processus électoral
Les élections municipales du 2 mai 1999 pour les communes du Sud, et du 6 juin
pour celles du Nord ont vu la victoire de l'Alliance pour la démocratie au Mali
(Adema, au pouvoir, 59 % des sièges), avec un taux de participation record
dépassant les 40 %.
Ces scrutins ont mis fin au processus électoral
(législatives, présidentielle et municipales) engagé à partir d'avril 1997.
Le
président Alpha Oumar Konaré, qui a annoncé qu'il respecterait la Constitution
en ne sollicitant pas un troisième mandat, a commué en détention à perpétuité la
peine de son prédécesseur Moussa Traoré, renversé en mars 1991 par les émeutes
populaires, et qui avait été condamné à mort en janvier 1999.
Il a lancé en mars
1999 la lutte contre la corruption et la délinquance financière, qui coûtent
chaque année de 5 à 10 milliards FCFA au Mali, en même temps qu'une réforme de
la justice et du code foncier.
Le Premier ministre Ibrahima Boubacar Keita,
reconduit à la tête de l'Adema le 10 octobre 1999, mais critiqué par l'opinion,
a démissionné le 14 février 2000, remplacé deux jours plus tard par l'économiste
Mandé Sidibé.
Dans les régions du Nord, l'insécurité due aux conflits intercommunautaires et
au banditisme a occasionné plusieurs dizaines de victimes.
Les assassinats de
trois touristes néerlandais en mars 2000 ont préoccupé les autorités et mis en
évidence l'absence de l'État dans ces régions.
Sur le plan économique, malgré
les bons résultats publiés au début de l'année 1999 (croissance de 5,3 %,
inflation maîtrisée) et l'annonce des privatisations d'une quinzaine
d'entreprises publiques dont la société Énergie du Mali (EDM), la Société des
télécommunications du Mali (Sotema) et la Société nationale de recherche minière
(Sonarem), la Banque mondiale a critiqué en novembre la gestion économique du
pays, qui doit faire face à une importante crise énergétique et à la baisse des
cours mondiaux du coton, premier produit d'exportation.
Les mouvements sociaux
(grève générale des fonctionnaires, du secteur de la santé, des étudiants dont
l'un des dirigeants, Mahamane Mariko, a été arrêté le 8 mars 2000) ont encore
alourdi le climat.
Le Mali a participé aux missions de l'Ecomog (Force ouest-africaine
d'interposition), envoyant en février 1999 un contingent en Sierra Léone et en
mars 1999 en Guinée-Bissau.
Il a organisé en mars 2000 un sommet de
consolidation de la paix à Bamako avec les présidents de ces deux pays.
Le
président Konaré, qui a sévèrement critiqué les coups d'État en Afrique,
notamment ceux du Niger en avril 1999 et de la Côte-d'Ivoire en décembre, a fait
de nombreux voyages et déclaré engager en mars 1999 avec ses voisins une lutte
contre la prolifération des armes légères..
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