Mali ()1991-1992)
Publié le 19/09/2020
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Mali ()1991-1992)
Après le renversement, en mars 1991, du général Moussa Traoré, au pouvoir depuis
plus de vingt-deux ans, et dont la dictature s'est achevée dans le sang, le
Comité transitoire pour le salut du peuple (CTSP), composé de civils et de
militaires et présidé par le populaire lieutenant-colonel Amadou Toumany Touré,
a pu organiser une "conférence nationale", conformément à ses engagements,
malgré une tentative de coup d'État le 15 juillet.
Rassemblant 1800 délégués du 29 juillet au 12 août 1991 à Bamako, la Conférence
a élaboré un projet de Constitution, un code électoral et une charte des partis,
tandis que le Mouvement populaire de l'Azawad (touareg) revendiquait un statut
particulier pour les régions du nord du Mali.
Un certain malaise au sein des
forces armées et les rivalités entre forces politiques civiles ont entraîné
plusieurs remaniements ministériels mais n'ont pas empêché le bon déroulement de
la période de transition, seulement prolongée de quelques mois.
Le référendum du 12 janvier 1992 a marqué le début d'un marathon électoral
achevé le 26 avril avec le second tour de la présidentielle.
La participation a
été modeste (43,5% au référendum, 30% à 40% aux municipales, environ 25% aux
législatives et à la présidentielle).
Ancrée à gauche, l'Alliance pour la
démocratie au Mali (ADEMA) a remporté d'incontestables succès: un tiers des
sièges aux municipales, 76 des 116 sièges à l'Assemblée.
Son candidat, Alpha
Oumar Konaré, a très largement devancé, avec 70% des suffrages, son ultime
adversaire à la présidentielle, Tiéoulé Mamadou Konaté, issu de la fraction
conservatrice de l'Union soudanaise-Rassemblement démocratique africain (RDA).
Déçu par ses résultats électoraux (13% des conseillers municipaux, une dizaine
de députés, 12% des voix au premier tour de la présidentielle), le Congrès
national d'initiative démocratique (CNID) de Mountaga Tall, qui a joué un rôle
décisif dans la chute de Moussa Traoré, n'a pas adhéré au pacte républicain
unissant les forces démocratiques.
Par ailleurs, le 11 avril 1992 à Bamako, après deux ans de rébellion engendrée
par plusieurs massacres de populations touarègues perpétrés par l'armée, les
quatre mouvements touarègues ont conclu avec les autorités un pacte national
accordant un statut particulier au nord du Mali.
Cet accord, fragile, devrait
faciliter la tâche du président O.
Konaré, investi le 8 juin.
Pendant cette délicate transition démocratique, le Mali, lourdement endetté (2,5
milliards de dollars en 1991, soit plus de quatre fois la valeur annuelle des
exportations), a pu compter sur l'appui des bailleurs de fonds traditionnels
(CEE, France, Allemagne, États-Unis) pour exécuter son programme d'ajustement
structurel..
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