Malherbe:«Enfin, Malherbe vint.
Publié le 17/05/2020
                            
                        
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((Enfin, Malherbe  vint ...
                                                            
                                                                                
                                                                    	» 	
Né 	à Caen 	«environ 	l'an 	1555», 	d'un 
père  conseiller  du roi,  François  de Mal
herbe,  entiché  de noblesse, 	
se 	flatte 
d'être  d'épée.
                                                            
                                                                                
                                                                    	n trouve  un protecteur 	en 	la personne  d'Henri d'Angoulême  qu'il 
suit 	à 	Aix-en-Provence 	en 	qualité  de 
secrétaire.
                                                            
                                                                                
                                                                    	n épouse  la 	fille 	d'un prési
dent  au parlement  de Provence.
                                                            
                                                                                
                                                                    
La  mort  de son  protecteur 
le ramène  à 	Paris 	où 	il se 	fait connaître  par un poè	me 	imité  du poète  italien  Tansillo, 	Les 	Larmes  de saint 	Pierre.
                                                            
                                                                                
                                                                    	Henri  III 	le ré
compense  d'une prime 	de 	500 	écus.
                                                            
                                                                                
                                                                    
Malherbe  est bien  parti  pour  sa future 
carrière  de poète  officiel.
                                                            
                                                                                
                                                                    
De  retour  en Provence, 	
il se 	lie 	avec 
Guillaume  du Vair,  orateur  fameux,  qui 	
lui 	fait connaître  Claude Fabri 	de 	Pei	resc, philosophe  et homme  de lettres.
                                                            
                                                                                
                                                                    
Présenté  à Henri 	IV 	en 	1605, 	Malherbe 
écrit  pour 	lui 	La 	Prière  pour 	le Roi 	se 
rendant 	en 	Limousin, 	car 	le monarque 
va  tenir 	les 	Grands  Jours dans cette  pro
vince.
                                                            
                                                                                
                                                                    	
Le 	poète  s'installe  dans la capitale.
                                                            
                                                                                
                                                                     A 	50 	ans, 	il apporte 	à la littérature  une raison 
solide,  un goût  lentement  formé, des 
principes  fermement  arrêtés, qui con
trastent  avec 	
les 	outrances  suscitées par 	les 	récentes guerres civiles.
                                                            
                                                                                
                                                                    	Il se 	pose en 
maître  dogmatique.
                                                            
                                                                        
                                                                    	Poète 	officiel, 	il est 
aussi,  comme  Ronsard,  poète national, 
mais  ce dernier  puise davantage  aux 
grandes  sources du lyrisme.
                                                            
                                                                                
                                                                     Malherbe 
n'a  donné  dans ce genre  que dans  sa 
fameuse 	
Consolation 	à Monsieur  Dupé
rier  sur 	la mort  de sa fille.
                                                            
                                                                                
                                                                    	
1555-1628 	
«Et 	rose 	elle 	a vécu  ce que  vivent 	les 	roses, 
L'espace  d'un 	matin.» 	
Le 	grand mérite  de Malherbe  est 	de 	doter la poèsie  française 	en 	pureté 
d'expression  et 	en 	fermeté d'accent; 	lé	gislateur  sévère, 	il condamne  l'esprit 	de 	la Pléiade, même s'il en est  tributaire; 	il 	veut  réformer  la prosodie 	en 	proscrivant 
l'hiatus  et l'enjambement, en 	réglemen
tant  rigoureusement  la césure  dans 	le 	vers et 	les 	repos  dans la strophe, 	en 	recherchant  des rimes  riches,  rares et difficile-s; 	il veut réformer  la langue  et la 
grammaire, ne 	reconnaît  d'autre autori
té  que  celle 	de 	l'usage  et mérite  l'ire de 
Balzac  qui l'appelle 	«tyran 	des  mots  et 
des  syllabes».
                                                            
                                                                                
                                                                    
Malgré  la justesse 	
de 	son  goût,  Malher	be 	n'est pas lui-même  un grand  poète; 
son  inspiration  reste froide,  comme  celle 	
de 	son futur  homologue  et admirateur, 
Boileau,  mais son rôle  dans  l'histoire  de 	
la 	littérature  française est capital: 	il a 
ouvert  la voie  au classicisme.
                               2 / 2.
                                                                                                                    »
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