MALET, Claude François de (1754-1812)
Publié le 17/05/2020
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Général français. Général de brigade en 1799, ses opinions républicaines le firent arrêter en 1808 et il fut consigné dans une maison de santé où il prépara une conspiration contre Napoléon. Dans la nuit du 22 au 23 oct. 1812, il s'échappa en annonçant la mort de l'Empereur. Présentant des ordres falsifiés, il réussit à entraîner quelques troupes de la garnison de Paris. Il arrêta Savary, ministre de la Police, et prépara la constitution d'un gouvernement provisoire. Il ne put cependant intimider le général Hulin, commandant de la place de Paris, sur lequel il tira un coup de pistolet. Rapidement arrêté, il fut traduit devant une cour martiale et condamné à mort. Au président qui lui demandait quels étaient ses complices, il répondit : « La France entière, et vous-même, si j'avais réussi ! » Il fut fusillé dans la plaine de Grenelle avec treize de ses complices.
Général français. Général de brigade en 1799, ses opinions républicaines le firent arrêter en 1808 et il fut consigné dans une maison de santé où il prépara une conspiration contre Napoléon. Dans la nuit du 22 au 23 oct. 1812, il s'échappa en annonçant la mort de l'Empereur. Présentant des ordres falsifiés, il réussit à entraîner quelques troupes de la garnison de Paris. Il arrêta Savary, ministre de la Police, et prépara la constitution d'un gouvernement provisoire. Il ne put cependant intimider le général Hulin, commandant de la place de Paris, sur lequel il tira un coup de pistolet. Rapidement arrêté, il fut traduit devant une cour martiale et condamné à mort. Au président qui lui demandait quels étaient ses complices, il répondit : « La France entière, et vous-même, si j'avais réussi ! » Il fut fusillé dans la plaine de Grenelle avec treize de ses complices.
«
MALET, Claude François de (1754-1812)
Général.
Né au sein d’une famille noble, il trahit ses origines en ralliant la cause de
la Révolution.
Commandant de la garde nationale de Dôle, capitaine à l’armée du
Rhin puis général de Brigade, il est réputé pour son hostilité à Napoléon I er, qui le
fait arrêter puis enfermer dans une maison de santé en 1808.
Il en profite pour
mettre sur pied une conspiration contre l’empereur, qui aboutira à l’ébauche d’un
gouvernement provisoire, dans la nuit du 22 au 23 octobre 1812.
Il sera jugé,
condamné à mort et exécuté le 29 octobre de la même année..
»
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