Malawi (2002-2003)
Publié le 19/09/2020
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Malawi (2002-2003)
Un climat politique très alourdi
La vie politique a été troublée à la mi-2002 par l'affrontement entre le
président de la République Bakili Muluzi, l'opposition (NDA – Alliance
démocratique nationale – et MCF – Forum constitutionnel du Malawi) et les
donateurs internationaux.
Alors que son second mandat devait légalement être le
dernier, le chef de l'État a commencé à caresser l'éventualité de se
représenter, en lançant une campange («Croisade pour 2004») pour modifier la
Constitution dans ce sens.
Aux côtés de l'opposition, les donateurs se sont émus
des dangers d'une telle tentative.
À la surprise générale, dès le mois de juillet 2002, le Parlement, à trois voix
près cependant, a voté contre la proposition d'amendement constitutionnel.
Cet
épisode a considérablement attisé les tensions : des membres de l'Église
catholique et de plusieurs groupes de la société civile qui s'étaient élevés
contre la dérive constitutionnelle ont subi des pressions, notamment de la part
de jeunes militants du parti au pouvoir, l'UDF (Front démocratique uni).
Selon un rapport de la Commission malawite des droits de l'homme (juillet 2002),
la violence politique n'aurait fait que croître : brutalités, arrestations
inopinées ont rendu le climat politique très lourd.
À la fin août, des troubles
très violents ont mis aux prises des partisans de l'UDF et de la NDA,
occasionnant la mort d'un membre de l'UDF.
Ces conflits n'ont pas empêché B.
Muluzi de persister dans ses intentions
jusqu'au mois de mars 2003 : bien qu'annonçant l'abandon de son projet, il n'en
a pas moins désigné son propre successeur, Bingu wa Mutharika, sans passer par
le vote de l'UDF.
Cette dernière man œuvre lui a de nouveau attiré les foudres
des donateurs et de l'opposition malawite.
Pendant ce temps, les effets de la malnutrition n'ont cessé de s'étendre, dans
un contexte environnemental désastreux : la sécheresse a immédiatement succédé
aux pluies torrentielles et aux inondations qui ont ravagé les récoltes à
compter de 2001.
Selon les estimations des donateurs, environ 65 % de la
population vit au-dessous du seuil de pauvreté et 20 % est atteinte par le virus
du sida.
Les seules bonnes nouvelles pour le gouvernement ont été l'annonce de
l'annulation d'une grande partie de la dette vis-à-vis de l'Italie et de
l'Allemagne en juillet 2002, l'aide supplémentaire accordée par les États-Unis à
la même époque (14 millions de dollars), par le FMI (Fonds monétaire
international) en septembre (23 millions de dollars), par la Banque mondiale en
octobre (50 millions de dollars) et par l'AID (Association internationale pour
le développement) en novembre (40 millions de dollars).
Ces allocations étaient
principalement destinées à l'importation de nourriture, la création d'emplois
dans les zones rurales et l'aide aux familles.
L'Union européenne (UE), en
revanche, s'est montrée moins clémente : elle a en effet réclamé la rétrocession
de 6 millions de livres initialement prévus pour la construction de routes mais
qui ont en réalité été utilisés à d'autres fins..
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