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Maladie mentale

Publié le 16/05/2020

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« 1 / 2 Maladie mentale 1 D'une maniere generale, l'humanite a mis longtemps a admettre Ia bile au rang des maladies, justificiable a ce titre d'une etude aussi objective que ('etude de n'importe quelle affection, comme, par exemple, une maladie infec- tieuse.

Si les Grecs (pratiquement seuls a reconnaltre dans la folie une maladie du corps) traitaient avec une relative humanite leurs dements, les fous vont faire, en Europe, ('objet de persecutions particulierement cruelles. SI ion observe au XVIII° siècle un commencement de classification des maladies mentales, c'est a la fin du siècle suivant seulement que les etudes fondamentales debuteront. 2 Jusqu'a notre Opoque, les malades mentaux ont vecu la plupart du temps une detention dont la rigueur, voire la cruaute n'ont fait qu'aggraver leur cas.

De nos jours, les maladies mentales interessent aussi bien la medecine que les sciences humalnes ou Ia politique.

Cela donne lieu a des prises de position souvent extremistes ou parfois le besoin de contestation sociale l'emporte sur la necessite dune etude objective des phenomenes pathologiques. 3 C'est dire que Ia definition d'une maladie mentale n'est pas aisee.

D'un cote, IIreste encore chez l'etre humain contemporain quelque chose de l'effrol de la possession demoniaque : on consulte volontiers le cardiologue ou l'enterologue, moins volontiers le psychologue ou le psy- chiatre.

D'un autre cote, toute deviation du comportement social juge normal est rejetee individuellement ou collec- tivement comme correspondent a la folie.

De ce fait, certains diagnostics de maladies mentales peuvent n'avoir aucun fondement medical, mais constituent tout simple- ment Ia justification d'un type nouveau de repression poli- tique assimilable a Ia torture. 4 Depuis cinquante ans, les progres de la biochimie ont permis, grace aux analyses de laboratoires, soit le diag- Maladie mentale 1 D'une manière générale, l'humanité a mis longtemps à admettre la folie au rang des maladies, justificiable à ce titre d'une étude aussi objective que l'étude de n'importe quelle affection, comme, par exemple, une maladie infec­ tieuse.

Si les Grecs (pratiquement seuls à reconnaître dans la folie une maladie du corps) traitaient avec une relative humanité leurs déments, les fous vont faire, en Europe, l'objet de persécutions particulièrement cruelles.

Si l'on observe au XVIII e siècle un commencement de classification des maladies mentales, c'est à la fin du siècle suivant seulement que les études fondamentales débuteront.

2 Jusqu'à notre époque, les malades mentaux ont vécu la plupart du temps une détention dont la rigueur, voire la cruauté n'ont fait qu'aggraver leur cas.

De nos jours, les maladies mentales intéressent aussi bien la médecine que les sciences humaines ou la politique. Cela donne lieu à des prises de position souvent extrémistes où parfois le besoin de contestation sociale l'emporte sur la nécessité d'une étude objective des phénomènes pathologiques.

3 C'est dire que la définition d'une maladie mentale n'est pas aisée.

D'un côté, il reste encore chez l'être humain contemporain quelque chose de l'effroi de la possession démoniaque : on consulte volontiers le cardiologue ou l'entérologue, moins volontiers le psychologue ou le psy­ chiatre.

D'un autre côté, toute déviation du comportement social jugé normal est rejetée individuellement ou collec­ tivement comme correspondant à la folie.

De ce fait, certains diagnostics de maladies mentales peuvent n'avoir aucun fondement médical, mais constituent tout simple­ ment la justification d'un type nouveau de répression poli­ tique assimilable à la torture.

4 Depuis cinquante ans, les progrès de la biochimie ont permis, grâce aux analyses de laboratoires, soit le diag- 2 / 2. »

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