Maison du Quercy24 - Dordogne.

« 1 / 2 PÉRIGORD -QUERCY Maison du Quercy 24 -Dordogne Si le Périgord et le Quercy attirent les touris­ tes- de plus en plus nombreux -par la beau­ té de leurs paysage s, la douceur de leur climat et la merveilleuse saveur de leur table, ces deux régions françaises sont aussi des terres de culture et d'élevage .

Les paysans, souve nt extrêmement pauvres, y édifièrent autrefois des maisons et des fermes dont la simplicité ne fait qu'accentuer la beauté rustique.

Aux multiples visages la France est d'une formidable variété, et chaque province , douée d'une personnalité forte et bien marquée, se distingue de sa voi­ sine par son architecture traditionnelle qui, au fil des siècles , s'adapta au terrain et au climat tout en tenant compte, dans le cas de l'archi­ tecture rurale, des commodités du travail et d'une meilleure rentabilité de l'effort .

C'est ainsi qu'un œil exercé pourrait, sans cartes ni panneaux, deviner s'il se trouve en Bret agne, en Savoie ou en Alsace à la simple vue d 'une chaumiè re basse, d'un chalet ou d'une mai­ son à colombage ...

Parmi les plus belles Les maisons du Périgord et du Quercy - solides sans être massives, grâce à l'élégance de leur s volumes qu'animent de multiples décrochements - comptent parmi les plus belles de France.

Construites en moellons de calcaire blanc noyés dans de la chaux , elles se détachent joliment sur le sombre de la végéta­ tion.

Généralement assez basses, elles com­ prennent un rez-de-chauss ée réservé aux écuries et aux remises, l'étage d'habitation se trouvant au-dessus.

Les toit5 , à plus ou moins forte pente , sont couverts de tuiles romaines ou de lauzes.

Sauvées par une mode Certains chiffres parlent d'eux-mêmes : la population française comptait 80 pour cent de paysan s à la fin du XVIII< siècle ; ils n'en constituent plus aujourd'hui que 5 pour cent.

Abandonnées, la plu part de ces fermes et de ces mai.sons rurales seraient tombées en ruine sans la mode qui , depuis quelque temps, privilégi e le retour à la nature et le goût pour les vieilles pierres.

Des milliers de citadins, fatigués du bruit et de l'agitation des grandes villes, ont racheté et restauré ces belles fermes d'autrefois, ravalant les façades, répa­ rant les toit5 béants et redonnant ainsi vie à ces villages désertés.

La "tour de Télémaque" Nous nous trouvons ici à Carennac, vil­ lage typiquement quercinois où séjour­ na longuement Fénelon -natif de la région -dans sa jeunesse (cf.

la fiche sur Salignac).

La légende veut qu'il ait écrit son Télémaque dans la tour située à côté des vieilles maisons du bourg, tour d'où l'on domine le ravissant pay­ sage des rives de la Dordogne .

Photo Explorer () MCMXC, Edilo-Service S.A .

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