Maire (Edmond)

« 1 / 2 Maire (Edmond) Elu membre de la comm1ss1on exécutive de la CFDT (Confédération française démocratique du Travail) en mai 1970, Edmond Maire y succède en 1971 à Eugène Descamps comme secrétaire général.

Il est brillamment réélu à ce poste au congrès de Nantes en mai 1973 et au congrès d'Annecy en mai 1976.

Partisan convaincu de l'autogestion, il exerce une influence déterminante dans les nouvelles orientations prises par la CFDT, avant et après les événements de mai 1968, et personnalise le phénomène de déconfessionnallsatlon du syndicalisme chrétien français.

Avant même l'échec électoral de la gauche en mars 1978, il critique les manœuvres du PCF.

2 Edmond Maire est né le 24 janvier 1931 à Épinay-sur­ Seine.

Technicien chimiste, il a peu exercé cette profes­ sion.

Essentiellement fonctionnaire syndical, il devient, dès l'âge de vingt-sept ans, «permanent» à la section pari­ sienne des travailleurs des industries chimiques de la CFTC (Confédération française des Travailleurs chrétiens).

En dix ans, Edmond Maire gravit tous les échelons qui le conduiront à exercer des responsabilités nationales au sein de la deuxième centrale ouvrière française.

3 En 1964, Edmond Maire est nommé secrétaire général de la Fédération des Industries chimiques de la CFTC.

Bien qu'elle se situe au huitième rang seulement par le nombre de ses adhérents, cette fédération est l'une des plus influentes de la confédération.

Le dynamisme de ses militants et la qualité des hommes qui se trouvent à sa tête compensent la faiblesse de ses effectifs (5 % des effectifs globaux de la centrale en 1968).

Partisans décla­ rés de la laïcisation (réalisée en 1964), les militants de la chimie se sont distingués en mai 1968 par leurs posi­ tions avancées.

Depuis, ils ont contribué de façon déci­ sive à l'évolution de la CFDT vers la recherche d'un cc socialisme démocratique », 2 / 2. »