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Maire, Edmond

Publié le 06/12/2021

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1 PRÉSENTATION

Maire, Edmond (1931- ), secrétaire général de la Confédération française démocratique du travail (CFDT) de 1971 à 1988.

2 DE LA CFTC À LA CFDT

Né à Épinay-sur-Seine, Edmond Maire, fils d’un cheminot, fait des études secondaires avant de rejoindre le Conservatoire national des arts et métiers (CNAM) pour y suivre une formation de chimiste.

Il commence à travailler au sein de l’entreprise Valentine, puis entre en 1954 au centre de recherche de Pechiney. Sensibilisé aux conditions de travail des ouvriers, il se lance dans l’action syndicale au sein de la Confédération française des travailleurs chrétiens (CFTC), un choix surtout dicté par son rejet de la Confédération générale du travail (CGT) et de ses liens avec le Parti communiste. Opposé cependant au clivage religieux du mouvement ouvrier et proche du groupe « Reconstruction «, il se prononce en novembre 1964 pour la transformation de la CFTC en CFDT. Après la création de la CFDT, il devient secrétaire général de la Fédération des industries chimiques, puis succède à Eugène Descamps au secrétariat général en avril 1971.

3 UN « ESPRIT LIBRE «

Sous la pression des militants « gauchistes «, il engage la CFDT sur la voie du socialisme autogestionnaire et renforce son identité révolutionnaire. Mais, rompant avec cette stratégie, il se fait le partisan d’un « recentrage « de la CFDT en 1979, et privilégie désormais une approche pragmatique et constructive de l’action syndicale. Très proche de la gauche — il se situe alors dans la mouvance de Pierre Mendès France —, il participe à l’élaboration des lois Auroux (1982) et soutient le changement d’orientation vers la rigueur (1984).

La diminution des effectifs et les critiques de l’opposition interne le poussent à prendre ses distances avec le Parti socialiste (PS), mais n’entament pas sa volonté de faire de la CFDT une force de proposition. En 1988, Jean Kaspar lui succède au poste de secrétaire général.

En 1989, Edmond Maire prend la tête de l’organisme social de voyages VVF (Voyages Vacances Familles), puis il préside, à partir de 1999, la société d’investissement France Active, une association d’insertion et d’aide à la création d’entreprises. Il a publié en 1999 l’Esprit libre, un livre de réflexions largement autobiographique dans lequel il fustige la prétention des formations politiques et condamne particulièrement les socialistes pour n’avoir pas gardé le contact avec les forces sociales. Il pourfend aussi le clivage gauche-droite et insiste sur l’indispensable indépendance des syndicats.

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