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MAÏEUTIQUE

Publié le 15/05/2020

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Ci-dessous un extrait traitant le sujet : MAÏEUTIQUE Ce document contient 1250 mots soit 3 pages. Pour le télécharger en entier, envoyez-nous un de vos documents grâce à notre système gratuit d’échange de ressources numériques. Cette aide totalement rédigée en format pdf sera utile aux lycéens ou étudiants ayant un devoir à réaliser ou une leçon à approfondir en Philosophie.

« --- Informations sur l'utilisateur --- Sujet que l'utilisateur souhaitait consulter : (Id: 3450) À quelles conditions une activité est-elle un travail ? Nom : Farah Dagher E-mail : [email protected] Id user : 134454Vente autorisée : O uiPour visualiser son profil suivez ce lien : http://www.devoir-de-philosophie.com/compte/farahdagher.html --- Informations sur le document transmis --- Titre : explication de texte philosophie : la maïeutique C atégorie: Philosophie Envoyé par copier/coller --- C ontenu du document --- Contenu du copier/c oller: Le texte de Platon que nous avons a expliquer est extrait de Théétète , La pléiade.

Elle annonc e le thème qui est la maïeutique; méthode qui permet grâceau dialogue, a un esprit d'accoucher des vérités demeurées cachées.

Q uel est le statut de la vérité philosophique? C omme La quasi-totalité des oeuvres dePlaton, ce texte est écrit sous forme de dialogues et est considéré comme des dialogues de jeunesse qui met en scène la méthode socratique d'examen.Platon soutient que s'initier a la philosophie il faut passer par une contemplation et a la réflexion.

C ar la vérité est l'objet d'une recherche commune estrationnelle qui n'est atteinte grâce a la dialectique, c'est-a-dire l'art méthodique d'interroger et de répondre.

C e este est divise en deux grandes parties.

Onobservera d'abord que Socrate procède à une c omparaison point par point de l'art des sages-femmes et de l'art du maïeuticien, en partant d'un fond desimilitude (de ''Voila donc'' a ''non point les corps'').

P uis on présentera sa seconde partie en se demandant si Socrate est un esprit qui connait ses limitesface a la vérité philosophique.(de ''Mais le plus grand privilège'' a la fin). Y a t-il une spécificité de la maïeutique? Le texte ne se comprend pas sans un fond de similitude entre maïeutique et art d'accoucher, sans quoi lacomparais on serait impossible.

''Mon art de maïeutique a mêmes attributions générales que le leur'', que l'art des accoucheuses.

Le terme maïeutiquesignifie étymologiquement l'art de faire accoucher.

C ependant, par l'art du dialogue, la dialectique, par un jeu de questions-réponses, Socrate met en avantla première différence.

Il décrit les divers aspects de son art en le confrontant a celui des accoucheuses .

''Les femmes accouchent d'une vaine apparenceet, d'autres fois, d'un fruit réel, et qu'on ait quelque peine a faire le discernement'' veut dire que les accoucheuses n'ont pas a différencier de ce qui est réelet de ce qui ne l'est point.

Les enfants sont tous ''réel'' et 'vrai'', il n'y a pas d'apparence ou de faux enfants.

T andis que la maïeutique a a faire une telledistinction entre le réel et l'apparence, entre le vrai et le faux.La deuxième différence est que son art maïeutique délivre les hommes et non les femmes.

Ici Socrate veut dire pas hommes, les mâles et non pas l'Hommeuniversel.

Il fait opposition entre âme et corps illustrant l'opposition entre homme et femme.

Selon lui, les homme sont liés a l'âme alors que les femmessont liées aux corps .Socrate comparait son activité à celle de sa mère qui était sage-femme.

Il disait que, de même que celle-ci avait pour mission d'aider à accoucher lescorps, lui avait pour mission d'accoucher les esprits.

Cette dernière est donc la troisième différence.

Son art de maïeutique surveille les âmes ''en leurtravail d'enfantement, non point les corps''.

Son rôle est lie a l'âme, pas a la chair.

Selon Socrate, la vérité est a trouver non pas du cote du corps, mais decelui de l'âme.On voit alors par différence que l'art maïeutique a sa spécificité et n'est donc pas identique a l'art d'accoucher.

En revanche, Socrate possède quand mêmeune impuissance identique a celle des accoucheuses. Socrate est-il philosophiquement impuissant? Socrate avoue qu'il a “ même impuissance ” que les accouc heuses.

Chez P laton, Socrateexplique que la sage-femme n'enfante pas elle-même, elle se contente de faire acc oucher la femme; le philosophe fait de même des opinions de sesinterlocuteurs.

Il met en avant qu' 'enfanter en sagesse' n'est pas dans son pouvoir.

Il a été objet d'un jugement défavorable 'blâme véridique' du fait qu'il nedonne jamais son avis personnel, ou partage son point de vue.

Certains ont été reconnus comme des sages , même s’ils ne se désignaientgénéralement pas ainsi eux-mêmes, tel Socrate qui ne se présente pas comme un sage, encore moins comme celui qui sait, mais « sachant qu’il nesait pas », comme un amoureux de la sagesse.

Le sage selon lui n'est pas tout puissant, il est conscient de ses limites.

Il ne s'agit pas de savoir tout s urtout.

Socrate est à la recherche de la vérité, il ne prétend pas la posséder.

C e qui signifie qu'il ne prétendait rien enseigner, au sens où il s'agirait de"donner" aux autres un savoir qu'ils n'auraient qu'à recevoir, mais qu'il ne pouvait en quelque sorte qu'aider leur esprit à venir au monde, à faire émergerprioritairement les solutions que les individus détiennent eux-mêmes.

Puisque connaitre, c'est sortir de la caverne du monde sensible, mais c'est aussirentrer en soi-même.

C ar tout homme est doué d'une âme mais a degrés différent.

Soc rate reste tourne vers la vérité, indiquant la voie intérieure aux autresil les aide a accoucher d'eux même, de ce qu'ils sont véritablement.

C 'est la sagesse, Sophia, qui permet d'atteindre la vérité philosophique et ne se fait toutd'abord qu'a travers la réflexion, la transcendance et ensuite par la pratique.

La maïeutique debouche ainsi sur la doctrine de la réminiscence; si chacunpeut reconnaître la vérité, par l'effort de sa propre raison, alors nous la connaissons déjà.

L'esprit a déjà contemplé les vérités intelligibles qu'il a ensuiteoubliées en s'incarnant dans un corps sensible.

C 'est la raison pour laquelle il ne déverse pas simplement sa philos ophie a ses élèves.

Ainsi ils seraient desrécepteurs passives et ne connaîtront jamais la vérité dans son ensemble.

L'accouchement des âmes serait alors inexistante.Toutefois, la vraie cause de son impuissance est la ''contrainte'' imposée par ''le dieu''.

Il est stérile philosophiquement.

Socrate est en effet arbitre,intermédiaire entres les hommes et la vérité philosophique, c'est a dire entre l'humain et le divin.

Il est accoucheur des esprits ne pouvant s'accoucher luimême.

Il affirme une inspiration divine, ce qui lui fait dire que ses disciples n'ont jamais rien appris de lui et qu'ils ont eux-mêmes trouvé en eux et enfantéla vérité.

Mais s'ils en ont ac couché, c'est grâce au dieu et à lui. En conclusion la philosophie est une ac tivité de longue contemplation.

La vérité philosophique n'est pas produite par un philosophe, elle est cache en soi.

Lamaïeutique nous renvoie a la réminiscence, des tinée a faire accoucher les esprits de leur connaissances.

Elle est alors un art qui permet de faire remonterles vérités oubliées car incarnées dans un corps.

Elle se manifeste par la médiation profonde et la pratique.

C ette médiation n'est rien sans le médiateur, iciSocrate, qui rempli une fonction d'ordre divin.

Il est l'intermédiaire entre le monde des humains et le monde des dieux.

Dans ce pas sage, la comparaisonavec les accoucheuses est destinée à nous transcender du corporel a l'esprit. Document demandé: http://www.devoir-de-philosophie.com/commentaire-nietzsche-fiction-moi-3450.html. »

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