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Mademoiselle AïsséUne mystérieuse Orientale.

Publié le 17/05/2020

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« 1 / 2 Mademoiselle Aïssé Une mystérieuse Orientale Mlle Aïssé fait songer à l'héroïne d'un roman d'aventures.

La fascination qu'elle exerça sur la société trouble de la Régence est à la mesure de son destin exceptionnel.

Elle est née probablement en 1693 dans un village du Caucase dont son père était le chef et que les Turcs ont pillé.

Emme­ née à l'âge de 4 ans à Constantinople, elle y est exposée sur le marché aux escla­ ves.

L'ambassadeur de France, le comte de Ferriol, remarque sa beauté; ill 'achè­ te avec l'intention d'en faire plus tard sa maîtresse et l'envoie à Paris, chez sa belle-sœur, pour qu'elle y reçoive une éducation soignée.

Mlle Aïssé, c'est ain­ si qu'on la nomme, devient une splendi­ de jeune femme; lorsque le comte de Ferriol revient de Constantinople, elle a 18 ans; elle est donc mûre pour l'usage que son «protecteur» a projeté d'en fai­ re; elle ne saurait se refuser à cet homme beaucoup plus âgé qu'elle, car elle lui doit, en quelque sorte, sa liberté.

Mlle Aïssé fréquente les salons de Mme du Deffand et de Mme de Tencin, fait battre bien des cœurs, même celui du Régent, grand amateur de femmes, mais elle sait résister au maître de la France.

Pourtant, elle succombe à l'inclination passionnée qu'elle porte au chevalier d'Aydie qui partage cet amour; elle lui donne une fille, Célénie, qui ne sera pas reconnue par ses parents et qui sera en­ voyée en Angleterre chez lady Boling­ broke.

A la mort du comte de Ferriol, Mlle Aïs­ sé dispute à la belle-sœur du défunt une Vers 1693-1733 pension qu'illui a laissée.

Elle poursuit son idylle avec le chevalier d'Aydie, tout en refusant, par discrétion, de 1 'épouser, malgré son insistance.

Les deux amants n'oublient pas leur fille qui, à 10 ans, a été placée dans un couvent à Sens, mais ils ne lui révèlent pas le secret de sa nais­ sance.

Devenue très pieuse à la fin de sa vie, Mlle Aïssé meurt le 13 mars 1733; le che­ valier d'Aydie apprend alors la vérité à sa fille et l'emmène avec lui dans sa pro­ priété du Périgord; elle s'y marie en 1740 avec le vicomte de Nanthia et, en 1742, Aydie connaît la joie d'être grand-père.

Il ne mourra qu'en 1761, conservant avec tendresse le souvenir de sa belle Circas­ sienne.

Celle-ci a laissé de nombreuses Lettres évoquant la vie mondaine du temps de la Régence et la société très par­ ticulière qu'elle a fréquentée.

Ces Let­ tres ont été publiées pour la première fois par Voltaire.

Au XJXe siècle, Sain­ te-Beuve consacre à Mlle Aïssé un article qui frappe un public friand d'exotisme, car le roman vécu de la belle Circassien­ ne évoque un Orient fabuleux qui n'a pas fini d'enchanter les historiens et les romanciers. 2 / 2. »

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