Databac

Madame RécamierUne vertueuse dame de beautéFille d'un banquier de Lyon, Julie Bernard épouse en 1793, à 16 ans, le richeM.

Publié le 18/05/2020

Extrait du document

Ci-dessous un extrait traitant le sujet : Madame RécamierUne vertueuse dame de beautéFille d'un banquier de Lyon, Julie Bernard épouse en 1793, à 16 ans, le richeM. Ce document contient 452 mots soit 1 pages. Pour le télécharger en entier, envoyez-nous un de vos documents grâce à notre système gratuit d’échange de ressources numériques. Cette aide totalement rédigée en format pdf sera utile aux lycéens ou étudiants ayant un devoir à réaliser ou une leçon à approfondir en Histoire-géographie.

« 1 / 2 Madame Récamier Une vertueuse dame de beauté Fille d'un banquier de Lyon, Julie Ber­ nard épouse en 1793, à 16 ans, le riche M.

Récamier, collègue parisien de son père.

Ayant reçu une éducation de jeune fille du monde à Villefranche puis à Lyon au couvent des Religieuses de la Déserte, elle peut s'installer à Paris dans l'hôtel Necker qu'elle a acquis en 1798; elle s'entoure d'hommes politiques, de financiers, de lettrés qui forment une vé­ ritable cour d'admirateurs et louent la beauté, la distinction et le goût de leur hôtesse.

Sous le Directoire, le salon de Mme Ré­ camier devient un des plus célèbres rendez-vous du Tout-Paris.

La jeune femme y reçoit Barère et Barras, les hommes en vue du Directoire.

Mais elle évite Bonaparte qui, comme tous ses collègues, est séduit par sa grâce.

Le frè­ re de ce dernier, Lucien, ministre de l'Intérieur, avoue à son tour son amour à sa belle hôtesse; comme on surnom­ mait souvent cette dernière Juliette, il se déclare son Roméo.

Juliette Récamier aura bien d'autres soupirants, comme les frères Mathieu et Adrien de Montmorency, comme le gé­ néral Bernadotte qui interviendra auprès de Bonaparte pour tirer de prison le père de sa bien-aimée, impliqué dans un com­ plot royaliste.

Mais il est presque certain que Juliette Récamier, tout en appré­ ciant fort son galant entourage, est demeurée parfaitement vertueuse.

Si elle se lie d'amitié avec des membres de la famille impériale comme Pauline, prin­ cesse Borghèse, comme Caroline, épou­ se de Murat, elle n'en fréquente pas moins des opposants comme Mme de 1777-1849 Staël ou Moreau et Cadoudal, en faveur desquels elle témoignera lors de leurs procès.

Tentant de nouveau de séduire Juliette, Napoléon lui délègue son ministre Fou­ ché, mais en vain.

C'est pour l'Empe­ reur une véritable insulte; il se venge en refusant un crédit au banquier Récamier qui s'en trouve ruiné.

Mme Récamier accepte le coup avec sé­ rénité et trouve refuge à Coppet auprès de Mme de Staël.

Elle y rencontre le prince Auguste de Prusse qui voudrait l'épouser.

Mme Récamier voyage, sé­ journe à Rome, puis à Naples, chez la reine Caroline Murat.

En 1817, sous la Restauration, elle fait la connaissance de Chateaubriand.

Une vive passion naît entre eux, qui se changera rapide­ ment en profonde et fidèle amitié amou­ reuse.

Dans son salon de l'Abbaye-aux-Bois, Mme Récamier restera l'égérie de la société de son temps, avant de finir péni­ blement sa vie, atteinte de cécité.

L'HISTOIRE VIVANTE L'idylle de Juliette Récamier et du prince Auguste de Prusse est un modèle de fidélité.

L'amant, respectant les liens matrimoniaux de sa bien-aimée, lui écrit: «le jure de conser­ ver dans toute sa pureté le sentiment qui m'attache à Juliette Récamier ...

et de nepos­ séder aucune autre femme tant que j'aurai l'espérance d'unir ma destinée à la sienne.• 2 / 2. »

↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓

Liens utiles