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Madame de MontespanLa maîtresse du Soleil.

Publié le 17/05/2020

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« 1 / 2 Madame de Montespan La maîtresse du Soleil 1640-1707 La >, disait Saint-Simon.

De la plus ancienne maison du royaume, Françoise Athé­ naïs de Rochechouart de Mortemart, née en 1640 à Lussac-les-Châteaux, en Poitou, d'abord connue sous le nom de Mlle de Tonnay-Charente, vint à la cour en 1660 et fut nommée dame d'honneur de la reine.

Elle épousa, en 1663, Louis­ Henri de Gondrin de Pardaillan, mar­ quis de Montespan.

Dès 1667, elle devint la maîtresse de Louis XIV, avant de succéder à Louise de La Vallière comme favorite en titre en 1670.

Dix ans plus tard, elle reçut la charge de surintendante de la Maison de la reine.

Si Mme de Montespan n'exerça aucune influence politique réelle, elle fut encen­ sée par toute la cour qui la redoutait, ne serait-ce qu'en raison de son esprit caus­ tique et mordant, > que d'affronter son regard quand elle se trouvait à une fenêtre en compagnie du roi.

Elle sut également protéger des écrivains et des artistes comme Quinault, Racine, Boi­ leau.

Après douze années d'une liaison sou­ vent orageuse, Louis XIV commença à se détacher de l'altière Montespan, sous l'effet d'une brève passade pour Mlle de Fontanges et, surtout, en raison de l'influence grandissante exercée par la dévote Mme de Maintenon, décidée à ramener le roi à la piété et à la religion.

Déjà compromise dans l'affaire des poi­ sons (1680), en raison de ses relations qui lui avaient fourni des philtres pour gagner ou conserver l'amour du roi, Mme de Montespan, en butte également aux intrigues de Louvois, finit par se retirer au couvent Saint-Joseph qu'elle avait fondé rue Saint-Dominique, à Paris.

Elle mourut le 27 mai 1707, pen­ dant une cure à Bourbon-l'Archam­ bault.

De sa liaison avec le roi, Mme de Mon­ tespan avait eu huit enfants dont six sur­ vécurent et furent légitimés: le duc du Maine, le comte de Vexin, Mlle de Nan­ tes, Mlle de Tours, Mlle de Blois -qui devint la femme du Régent -et le comte de Toulouse.

Tous excitèrent la hargne de la grande noblesse.

Le testa­ ment qui leur permettait de monter sur le trône en cas de vacance et si le reste de la dynastie s'éteignait fut cassé par le Parlement au début de la Régence comme contraire aux lois fondamenta­ les du royaume.

Illustration: Madame de Montespan, école fran­ çaise du XVII' siècle Versailles/Photo Tallandier © 1980, Edita-Service S.A ..

Genève.

et Lib.

J.

Tallandier.

Paris Tm primé en Italie A 16JOSOn7 2 / 2. »

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