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Madagascar (1999-2000)

Publié le 19/09/2020

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« Madagascar (1999-2000) Usure du pouvoir Le président Didier Ratsiraka a assumé, à partir de décembre 1999, la présidence tournante de la Commission de l'océan Indien (COI).

Ses rapports diplomatiques avec Paris se sont encore renforcés après la tenue à Antananarivo, fin mai 2000, de la commission mixte de coopération franco-malgache qui avait été reportée à plusieurs reprises au cours des précédentes années.

Néanmoins, une poussée de francophobie s'est fait sentir dans certains cercles dirigeants, inquiets de voir les privatisations profiter par trop aux sociétés étrangères, principalement françaises.

Une bonne partie de ces comportements relève de profondes réticences à l'ouverture économique de l'île.

Le gouvernement malgache a d'ailleurs fait montre des plus grandes difficultés à satisfaire aux conditions minimales requises pour recevoir l'aide liée à l'application du plan d'ajustement structurel de la Banque mondiale. Ainsi, la vente effective de la société publique Solima (produits pétroliers) aux repreneurs sélectionnés n'était toujours pas intervenue le 6 mars 2000, date butoir pour le déboursement de la première tranche du second Crédit d'ajustement structurel (CAS II) de la Banque mondiale.

Il a fallu attendre fin juin pour que les premiers contrats soient paraphés.

De même, l'appel d'offres pour la cession d'une partie du capital de la compagnie aérienne Air Madagascar a été reporté à plusieurs reprises en 1999 et 2000, et la privatisation de Telecom Malagasy (Telma) est devenue des plus incertaines. Le champ politique apparaissait également figé : tout semblait d'ores et déjà focalisé sur la prochaine élection présidentielle, dont le premier tour pourrait avoir lieu fin 2001.

Le président Ratsiraka semblait pouvoir ne pas se représenter, surtout si sa santé continuait à se dégrader.

En attendant, un retard considérable a été pris dans l'élaboration des textes législatifs sur les provinces autonomes, alors même que les élections régionales (désignations des assemblées et des gouvernements provinciaux) étaient prévues pour le second semestre 2000.

En fait, l'opposition ayant été marginalisée, les débats en perspective de ces échéances animaient surtout l'Arema (Alliance pour la rénovation de Madagascar, parti présidentiel) et ses alliés, majoritaires à l'Assemblée nationale et parmi les maires des principales villes.

Pour sa part, le chef de l'État, fréquemment en séjour à l'étranger, semblait de plus en plus préoccupé par l'avenir matériel de ses proches (installation à des postes de responsabilité). Son pouvoir donnant en effet des signes d'usure, les candidats à sa succession ne manquaient pas.

On prêtait ainsi des visées présidentielles à Herizo Razafimahaleo, le chef du parti Leader Fanilo (majorité présidentielle), et même à Marc Ravalomanana, dont l'élection à la mairie d'Antananarivo aurait décuplé les ambitions politiques.

Le vice-premier ministre Pierrot Rajaonarivelo serait également sur les rangs, plusieurs autres ministres passant leur temps, dès lors, à essayer de le "marquer à la culotte".

L'impression de cacophonie donnée par la gestion gouvernementale s'en trouvait accrue.

Ainsi, au moment même où le choléra s'étendait à Madagascar (début 2000), le ministre de la Santé s'est brouillé avec l'ONG Médecins Sans Frontières-Belgique (MSF), qui a décidé fin. »

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