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Madagascar (1982-1983)

Publié le 19/09/2020

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« Madagascar (1982-1983) La majeure partie de la population de cette île, plus vaste que la France, se trouve sur les hauts plateaux.

En dépit de sa relative proximité de l'Afrique, Madagascar présente d'importantes similitudes avec l'Asie méridionale ou du Sud-Est, ne serait-ce qu'en raison d'une riziculture très perfectionnée.

C'est que les Merinas (prononcer Mern) qui forment le groupe dominant de la population malgache, sont venus de l'archipel indonésien, à la fin du Moyen-Age.

Ils y ont exercé leur prépondérance sur des populations d'origine africaine qui se trouvent aujourd'hui surtout dans les plaines côtières et dans le sud de l'Ile, les Merinas s'étant installés sur les hautes terres de l'intérieur.

Les rivalités restent grandes entre les Merinas et les "côtiers". Madagascar a été une colonie française et une situation typiquement néo-coloniale s'est perpétuée une quinzaine d'années après l'indépendance (1960), les firmes françaises conservant la plupart de leurs avantages.

Mais depuis 1975, après la chute en 1972 du Président Tsiranana, un régime d'orientation socialiste dirigé par Didier Ratsiraka s'est installé: les grands domaines, les banques, les grandes compagnies d'import-export ont été nationalisés, entraînant une réduction de l'aide française jusque-là considérable et des difficultés économiques assez importantes.

Le nouveau régime s'appuie sur le mouvement des "fokonolona", associations politiques villageoises (ou de quartiers) cherchant à impulser l'autogestion.

Mais la désorganisation des activités commerciales et de transport a provoqué des difficultés de ravitaillement.

En 1981-82, l'Ile a par ailleurs été ravagée par une succession de cyclones tandis que de graves troubles avaient lieu à Antananarivo en février et novembre 1981. Le principal mouvement politique, l'AREMA (Avant-garde de la révolution malgache), dont Didier Ratsiraka est le secrétaire général, est assez divisé, non seulement entre des tendances "de droite" et de "gauche", mais aussi par des rivalités régionales (Ratsiraka n'est pas un merina, mais un "côtier") qui expliquent dans une large mesure les rivalités multiples des organisations politiques.

En novembre 1982, Ratsiraka a été réélu président de la République, grâce au vote des campagnes.

Mais les populations urbaines, notamment celles de la capitale, ne lui ont pas accordé leurs suffrages.

En décembre 1982, des manifestations se sont produites à Antananarivo pour obtenir la libération de Monja Jaona, le vieux leader du MONIMA (Parti de l'indépendance nationale), lui aussi socialiste, incarcéré pour avoir contesté la régularité de ces élections. Il avait déjà dénoncé la férocité avec laquelle la gendarmerie mène certaines opérations dans les campagnes, sous prétexte de pourchasser des "voleurs de bétail": en mai 1982, les gendarmes ont ainsi tué "par méprise" une centaine de paysans dans la région de Tuléar. L'aide des pays socialistes n'étant pas suffisante pour atténuer les difficultés économiques, le gouvernement malgache fait de nouveau appel aux puissances occidentales, et notamment à la France.. »

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