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Macédoine (2002-2003)

Publié le 19/09/2020

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« Macédoine (2002-2003) Alternance politique sur fond de tensions sociales À la suite de l'insurrection de la minorité albanaise de mars 2001, de la signature d'un accord-cadre à Ohrid (août), du désarmement des rebelles sous le contrôle de l'OTAN (Organisation du traité de l'Atlantique nord) (novembre) et d'amendements à la Constitution (novembre), la Macédoine est entrée dans une période de réformes.

Il s'agissait de faire de l'albanais la seconde langue officielle, d'accroître la proportion d'Albanais dans la fonction publique, et notamment dans la police, de préciser les droits des minorités nationales et de renforcer les pouvoirs des municipalités. L'important travail législatif entamé s'est poursuivi après le changement de majorité consécutif aux élections législatives tenues le 15 septembre 2002.

Lors de ce scrutin, le VMRO-DPMNE (Organisation révolutionnaire intérieure macédonienne-Parti démocratique pour l'unité nationale macédonienne, parti nationaliste des Macédoniens slaves) du Premier ministre Ljubco Georgievski a été battu par l'Alliance sociale-démocrate de Macédoine (SDSM, parti héritier de la Ligue des communistes de Macédoine) dirigée par son prédécesseur et adversaire Branko Crvenkovski.

Pour constituer sa majorité parlementaire, ce dernier s'est allié à un nouveau parti, le BDI (Union démocratique pour l'intégration), réunissant la plupart des voix albanaises.

Ce choix a suscité l'inquiétude d'une partie de l'opinion – persuadée du soutien de l'Occident aux Albanais –, le fondateur de ce parti, Ali Ahmeti, étant l'ancien chef des insurgés de mars 2001.

Cependant, cette décision demeurait conforme à une tradition qui, depuis l'indépendance, a consisté à associer un parti albanais au gouvernement, et représentait une chance pour la stabilisation. Celle-ci, toutefois, était loin d'être acquise, tant les combats de 2001 ont renforcé la méfiance réciproque entre les deux principales communautés nationales (albanaise et slave) et tant la tendance à la ségrégation spatiale s'est confirmée.

Des attentats revendiqués par une AKSh (Armée nationale albanaise), dissidence de l'UÇK (Armée de libération nationale) qui n'a pas reconnu les accords d'Ohrid, ont ravivé les tensions, faisant craindre à certains un dessein sécessionniste en faveur d'une «Grande Albanie».

Dans ce contexte, la (modeste) force de l'OTAN, mise en place en 2001 et protégeant les observateurs de l'OSCE (Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe), a prolongé son séjour, relayée en mars 2003 par une force de l'Union européenne (UE).

La mauvaise santé de l'économie (croissance de 0,1 % en 2002 après - 4,6 % en 2001) et le chômage massif (environ 30 % en 2002) n'ont pas favorisé l'apaisement du climat.. »

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