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Luther, Martin

Publié le 16/05/2020

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« LUTHER 1483-1546 LA grande rupture à laquelle,.

dans l'histoire de l'Eglise chrétienne, le nom de Luther est attaché, a été déterminée non par un scepticisme frivole, mais par une foi religieuse profonde.

Né à Eisleben (Sachsen), le 10 novembre 1483, dans une maison paternelle pieuse, Luther a grandi dans un milieu croyant, qu'aucun humanisme critique n'avait encore détourné de l'Eglise.

Et il n'a fait que suivre le conseil donné par cette Eglise à tous ceux - innombrables - que la recherche de Dieu tourmentait le plus âprement, lorsque, en 1505, il chercha son salut dans la vie monacale, de toutes les vies chrétiennes la plus sévère.

Ce n'est pas pour avoir douté, en rationa­ liste, des dogmes, ni pour avoir soumis à la critique la déchéance morale de l'Eglise médiévale, qu'il devint réformateur, mais uniquement parce qu'il reconnut qu'elle recherchait le salut de l'âme par des voies contraires aux Evangiles de Jésus-Christ et de saint Paul.

Et comme toute grande œuvre, la sienne mûrit dans la solitude et le silence, au prix de dures luttes intérieures.

Professeur de théologie à l'Université de Wittemberg depuis 1512, il ne fit part, d'abord, de ses intuitions qu'à ses seuls élèves, et ce n'est pas un problème de politique -fût-elle ecclésiasti­ que- qui lui dicta sa première manifestation publique, mais un problème pastoral : il estimait que la proclamation des indulgences contre argent comptant mettait en péril les âmes de ses ouailles, et c'est pourquoi, dans ses célèbres quatre-vingt-quinze thèses du 31 octobre 1517, il attaque sévè­ rement l'Eglise.

Le Christ, écrivait-il, ne veut pas que l'homme achète le pardon et ne fasse péni­ tence que de temps à autre, par le sacrement de la confession, mais que sa vie entière soit une vie de repentir vrai et de pénitence.

Il fut aussitôt dénoncé à Rome comme hérétique, mais le pape Léon X ajourna son procès : il escomptait l'aide du souverain de Luther, le prince électeur de Saxe, pour empêcher que Charles d'Espagne ne fût élu empereur d'Allemagne.

Le prince ne vou­ lant pas livrer à Rome le remarquable professeur de son Université naissante, il n'y eut, d'abord, que des interrogatoires sans résultats, en Allemagne ; et lorsque, deux ans plus tard, le procès d'hérésie fut repris et l'excommunication prononcée, son ouvrage et ses écrits avaient déjà à tel point conquis à Luther, en Allemagne, la renommée et l'affection .populaire, que le verdict papal n'eut plus aucun effet.

Ainsi, la politique du pape, qui tendait à s'opposer, dans l'inté­ rêt du pouvoir temporel de l'Eglise, à un accroissement de la puissance espagnole, devint, malgré lui, une protection pour Luther :jamais le Saint-Siège ne paya plus cher sa soif de pouvoir poli­ tique.

Même le sévère édit de Charles-Quint, devenu entre temps empereur, de la diète d'empire de Worms, 1521, ne put plus mettre un terme au mouvement luthérien.

Les luttes des années pas­ sées avaient fait avancer Luther pas à pas, et l'étude des Ecritures lui avait démontré l'inanité de la priorité de rang du droit canonique sur le droit public, de l'origine divine de la papauté, de l'interprétation romaine des sacrements.

Uniquement préoccupé, au début, par les questions théologiques, il avait fini par faire siennes, également, les accusations publiques contre les abus financiers et moraux de l'Eglise.

Sa doctrine était ainsi déjà devenue une puissance, lorsque son protecteur princier le mit en sûreté, à la Wartburg, près d'Eisenach, afin de le soustraire aux 86 Photo Ande~son.. »

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