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LULLY, Giovanni Battista Lulli, dit Jean-Baptiste

Publié le 23/05/2020

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Ci-dessous un extrait traitant le sujet : LULLY, Giovanni Battista Lulli, dit Jean-Baptiste(28 novembre 1632-22 mars 1687) Compositeur. C'est à treize ans qu'est conduit à Paris le " joli petit italien " avec lequel la duchesse de Montpensier souhaite pouvoir s'entretenir. Ce document contient 299 mots soit 1 pages. Pour le télécharger en entier, envoyez-nous un de vos documents grâce à notre système gratuit d’échange de ressources numériques. Cette aide totalement rédigée en format pdf sera utile aux lycéens ou étudiants ayant un devoir à réaliser ou une leçon à approfondir en Histoire-géographie.


LULLI Jean-Baptiste. Musicien italien, naturalisé français. Né le 28 novembre 1632 à Florence, mort à Paris le 22 mars 1687. Il était le fils d’un meunier. Très doué, il fréquenta de bonne heure des compagnies de comédiens, récitant, jouant de la guitare et du violon, et dansant. Le chevalier de Guise le remarqua et l’amena en France à sa cousine Mlle de Montpensier, plus connue sous le nom de la Grande Mademoiselle. Le cardinal Mazarin avait appelé à la cour de France de nombreux artistes italiens. A leur école, Lulli devint un excellent violoniste. Il composait aussi de charmants « airs à danser » et collaborait aux ballets, alors très en vogue à la cour. De cette époque date Orphée (1650). Louis XIV le nomma surintendant de la musique du roi en 1661. Ami et compagnon de plaisir de Molière, il composa pour les comédies de celui-ci des intermèdes musicaux — L’Amour médecin (1665), Monsieur de Pourceaugnac (1669), Le Bourgeois gentilhomme , Psyché (1671), vifs et charmants. Apre au gain, Lulli était aussi un adroit courtisan qui sut se ménager les faveurs du roi, écarter de la cour ceux qui auraient pu lui porter ombrage, en particulier les musiciens italiens. Il prit la nationalité française, allant même jusqu’à modifier l’orthographe de son nom (Lully) et obtint, à force d’intrigues, une lettre patente du roi (13 mai 1672) qui lui accordait la prérogative de toutes les représentations théâtrales et de tous les concerts. Cette même année il fit construire, rue de Vaugirard, le premier Opéra français, qui fut inauguré avec sa pastorale Les Fêtes de l’Amour et de Bacchus. L’année suivante il y fit représenter Cadmus et Hermione (27 avril 1673) dont le texte est de Quinault, qui devint son collaborateur le plus fréquent. Puis vinrent Alceste ou le triomphe d’Alcide (1674), Thésée (1675), Atys (1676), Isis (1677), Psyché (1678), Bellérophon (1679), Proserpine (1680), Persée (1682), Phaéton (1683), Amadis (1684), Armide (1686), Achille et Polyxène (1687) et le Te Deum (1687). Mourant de la gangrène, Lulli accepta de recevoir les saints sacrements, plus pour répondre au désir de sa femme que dans un désir réel de conversion. A sa mort il laissa une fortune qui fut évaluée à 342 000 livres, somme très considérable pour l’époque. Son art musical ne présente pas une grande puissance dramatique, bien que ses opéras contiennent quelques beaux élans; mais il est vivant, coloré, plein de fraîcheur, souvent sensuel, ce qui convient aux légendes mythologiques qui lui servent de thème.

« LULLY, Giovanni Battista Lulli, dit Jean-Baptiste (28 novembre 1632-22 mars 1687) Compositeur C’est à treize ans qu’est conduit à Paris le “ joli petit italien ” avec lequel la duchesse de Montpensier souhaite pouvoir s’entretenir.

Bientôt le garçon est page de musique de la Grande Mademoiselle .Louis XIV le fait, après la disgrâce de la duchesse, engager aux “ vingt-quatre violons ”.

Son talent de violoniste et son talent de courtisan lui valent d’être nommé en 1661, surintendant de la musique du roi.

La même année, Lulli devient Lully en recevant ses lettres de naturalisation. L’année suivante, il épouse la fille de celui qui a parfait son éducation musicale, Michel Lambert.

Il obtient du roi, de la reine et de la reine-mère qu’ils signent le contrat de mariage.

Il se lie d’amitié en 1662 avec Molière .

Il compose pour lui les musiques des comédies-ballets que sont Le Mariage forcé, L’Amour médecin, Monsieur de Pourceaugnac, Le Bourgeois gentilhomme .

Il joue même le rôle du moufti dans la scène du mamamouchi.

Il profite de la faillite de l’Académie royale de musique pour obtenir des lettres patentes qui lui assurent le monopole de l’opéra dans tout le royaume.

Nul ne peut plus désormais employer plus de six violons dans un théâtre.

Cette exclusive condamne Molière à ne plus pouvoir concevoir de comédies-ballets.

C’est à son librettiste Quinault que pendant quatorze ans Lully va avoir recours.

Il donnera ainsi Cadmus et Hermione en 1673, qui est le premier grand opéra français, Alceste en 1674, Roland en 1685, Armide en 1686, Acis et Galatée en 1687.

Le 8 janvier de cette même année, il se perce le pied avec le bâton qui lui permet de diriger un Te Deum qui célèbre une guérison du roi.

Trois mois et demi plus tard, la gangrène l’emporte .. »

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