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Ludwig Tieck (1773-1853)

Publié le 23/05/2020

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Ci-dessous un extrait traitant le sujet : Ludwig Tieck (1773-1853) Il débuta par des romans : William Lovell, d'une nuance werthérienne, et Pierre Lebrecht. Ce document contient 76 mots soit 0 pages. Pour le télécharger en entier, envoyez-nous un de vos documents grâce à notre système gratuit d’échange de ressources numériques. Cette aide totalement rédigée en format pdf sera utile aux lycéens ou étudiants ayant un devoir à réaliser ou une leçon à approfondir en Culture générale.


TIECK Johann Ludwig. Ecrivain allemand. Né et mort à Berlin (31 mai 1773-28 avril 1853). Fils d’un cordier épris de littérature, il fréquenta le lycée de Berlin où il fit la connaissance de Wackenroder qui devint son ami. S’étant consacré avec une ardeur fiévreuse aux études littéraires, historiques, linguistiques, il visita les Universités de Halle, Erlangen, Göttingen. Avec Wackenroder, il découvrit à Nuremberg et à Bamberg le Moyen Age et partagea l’enthousiasme de son ami pour l’art médiéval et celui de la Renaissance. En 1797, il publiera, avec des additions de sa main, l’ouvrage de Wackenroder, Epanchements d'un moine ami des arts. C’est en 1790 que débuta son activité multiple d’écrivain inquiet, fantasque, ironique, fidèle reflet de son milieu. Il commença par des nouvelles satiriques et des remaniements de contes français dans le style du XVIIIe siècle, écrits pour les Plumes d'autruche [Straussfedern, 1795-98] de Nicolai. Mais Tieck ne tarda pas à révéler son tempérament particulier, en passant de drames fatalistes tels que Charles de Berneck (1793-95), à des drames médiévaux de « ton » purement romantique, comme Vie et mort de sainte Geneviève (1799), ou à un nouveau genre illustré par Le Chevalier Barbe-Bleue [Ritter Blaubart], Le Chat botté, Le Prince Zerbino ou Le Voyage vers le Bon Goût, ou encore deux récits tirés des « livres populaires » du Moyen Age : Le Blond Eckbert, La Merveilleuse Histoire de la belle Maguelone et du comte Pierre de Provence, Le Fidèle Eckart et Tannhauser, œuvres réunies ensuite avec d’autres récits dans Phantasus (1812-16), et enfin à ce typique exemple de poésie romantique universelle qu’est le drame de L'Empereur Octavien (1801- 3). En 1795-96, Tieck publia en trois volumes la perverse Histoire de William Lovell, roman épistolaire du même type que le Werther de Goethe et s’inspirant du Paysan perverti de Restif de la Bretonne. En 1798 parurent les Aventures de Franz Sternbald, conçu et commencé en collaboration avec Wackenroder, et continué après sa mort mais que Tieck laissa inachevé. C’est la première d’une longue série d’histoires d’artistes vagabonds, les « Künstlerromane » du romantisme; elle est déjà pourvue de toutes les qualités requises. S’étant établi en 1799 à léna, Tieck fit partie du cénacle romantique qui avait déjà accueilli avec faveur ses écrits. Une comédie comme Le Monde renversé [Die verkehrte Welt, 1798], qui débute par l’épilogue et se termine par le prologue et introduit le public sur la scène, devait satisfaire à toutes les exigences du « fertile chaos » qu’invoquaient les théories romantiques. C’est à cette époque que Tieck se lia d’amitié avec les frères Schlegel, Schelling, Fichte et surtout Novalis. Mais en comparaison de ceux-ci, Tieck demeure un virtuose, le maniériste de l’école, pourrait-on dire; du romantisme il ne garde que le côté obscur, nocturne des sens, et introduit le goût de l’horrible, du ténébreux, du magique, du grotesque, qui triomphera ensuite avec l’école d’Heidelberg, d’où il se répandra en France et dans toute l’Europe. Pendant presque vingt ans, Tieck voyagea continuellement; il se rendit à Berlin, Dresde, Vienne, Munich, Prague, en Italie, en France et en Angleterre, où il approfondit son étude du théâtre anglais (shakespearien et préshakespearien) et de la poésie allemande ancienne. S’étant définitivement fixé à Dresde (1819), et devenu conseiller du théâtre de cour de cette ville, il y tint ses célèbres leçons du soir, réunit dans les Dramaturgische Blätter (1825-26) ses critiques théâtrales, et donna le branle a la littérature des années 1822 à 1841; en Allemagne, il tracera même la voie, sous l’influence de W. Scott et de Manzoni, au véritable roman historique, dont Vittoria Accarombona (1840) est un exemple. Invité en 1842 par Frédéric Guillaume IV à Potsdam et à Berlin, il y demeura jusqu’à sa mort, jouissant sans interruption d’une grande popularité. L’activité de Tieck en tant qu’éditeur et traducteur est digne d'être mentionnée : outre la publication d’œuvres d’écrivains anciens et modernes, de Sachs à Lohenstein, de Wackenroder à Novalis, à Kleist, à Lenz, il fit des traductions de la poésie allemande médiévale, du théâtre anglais, et de la littérature espagnole — Don Quichotte —, il s’employa enfin à compléter (1825-33) la traduction de Shakespeare par Schlegel, à laquelle travaillèrent aussi sa fille Dorothea et le comte Baudissin.

« Ludwig Tieck 1773-1853 Il débuta par des romans : William Lovell , d'une nuance werthérienne, et Pierre Lebrecht. Suivirent des contes sous forme dramatique : le Petit Chaperon Rouge, Barbe Bleue , etc., ironiques et satiriques. La Vie et la mort de sainte Geneviève, l'Empereur Octavien sont de grands drames, et les Voyages de Franz Sternbald un roman d'éducation qui fait penser à Wilhelm Meister, mais dont la scène est au XVIe siècle, et le héros un élève de Dürer.. »

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