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Louise de La VallièreLa douce pécheresse.

Publié le 17/05/2020

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« 1 / 2 Louise de La V alli ère La douce pécheresse Originaire d'une famille de petite nobles­ se du Bourbonnais, Louise de La Baume Le Blanc de La Vallière, de bonne heure orpheline de père, débute à la cour comme demoiselle d'honneur de la duchesse d'Orléans (Henriette d'Angleterre) et devient, à 17 ans, la maîtresse de Louis XIV.

Bien que boi­ tant légèrement, elle s'est fait remarquer par sa beauté, qui comporte de «grands agréments par l'éclat de la blancheur et de l'incarnat de son teint, par le bleu de ses yeux qui ont beaucoup de douceur et par la beauté de ses cheveux argentés (blond cendré)».

Sincère et fidèle, éloi­ gnée de toute coquetterie, «elle aime si fortement le roi qu'on sait bien qu'elle l'eût aimé autant s'il avait été un simple gentilhomme et elle une grande reine)), dit Bussy-Rabutin.

D'abord secrète, la liaison devient officielle en 1663 et Louis XIV comble Louise de faveurs.

En 1667, il érigera pour elle en duché la terre de Vaujours et la baronnie de Saint -Christophe.

Profondément croyante, tourmentée, Louise s'inquiète pour son salut.

«L'amour violent que je ressentais et la joie d'être aimée pour moi-même furent les chevaux furieux qui entraînèrent mon âme dans le précipice.)) Accablée de remords, elle a pris, dès 1662, le parti de se réfugier dans un couvent de Chail­ lot, où Louis XIV, brûlant de passion, est venu en personne la chercher.

Mais la vie de la duchesse à la cour n'est bien­ tôt plus qu'un calvaire.

Le roi se détache 1644-1710 d'elle et Mme de Montespan devient maîtresse en titre.

Les courtisans acca­ blent Louise de vexations.

En 1671, elle s'enfuit à nouveau au couvent Sainte­ Marie de Chaillot, mais Louis XIV l'en fait sortir encore, cette fois par Colbert.

Trois ans plus tard, sur les conseils de Bossuet, la malheureuse prend un parti définitif.

Elle entre au Carmel du fau­ bourg Saint-Jacques sous le nom de Louise de la Miséricorde et reçoit le voile noir des mains mêmes de la reine.

Elle apparaît ce jour-là d'une beauté qui surprend tout le monde et, à cette occa­ sion, Bossuet prononce une de ses plus belles oraisons.

Carmélite exemplaire, Louise s'efforcera jusqu'à sa mort, sur­ venue le 6 juin 1710, d'expier l'amour coupable qu'elle avait éprouvé pour le roi.

«Seigneur, regardez-moi comme Madeleine et faites que [ ...

] en tâchant de vous aimer beaucoup, j'essaie d'effa­ cer la multitude de mes crimes.)) Louise de La Vallière avait donné quatre enfants au roi, dont deux seulement sur­ vécurent: Marie-Anne de Bourbon, dite Mlle de Blois, future princesse de Conti, et Louis de Bourbon, comte de Verman­ dois, amiral de France, tous deux légiti­ més par Louis XIV Illustration: Louise de La Vallière, école française, XVII' siècle Versailles/Photo Tallandier © 1980, Edito-Service S.A., Genève, et Lib.

J.

Tallandier, Paris Imprimé en Italie A 16 305 01-18 2 / 2. »

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