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LOUIS XVI

Publié le 16/05/2020

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« Il est le petit-fils de Louis XV et le fils du dauphin Louis mort en 1765 et de Marie-Josèphe de Saxe.

En1770, il épouse l'archiduchesse Marie-Antoinette d'Autriche.

Pieux, scrupuleux, réticent à l'égard desidées nouvelles prônées par les philosophes ; s'il est assez cultivé, il est indécis.

La chasse ou la serrureriel'intéressent plus que la politique.

Il monte sur le trône à vingt ans et choisit pour ministre le vieuxMaurepas, qui a servi son grand-père dont il a été un temps secrétaire d'Etat à la Marine.

Autour de lui,Vergennes aux Affaires étrangères, Malesherbes à la maison du roi et Turgot comme Contrôleur général.Maurepas qui rappelle les Parlements crée malgré lui une opposition.

Le Parlement de Paris n'hésite pas àavoir recours au droit de remontrance, ce qui contraint Turgot plus tard, Necker en 1781, à devoir renonceraux réformes fiscales et financières qu'il juge nécessaires, mais qui soulèvent l'opposition des privilégiés.La guerre aux côtés des insurgés américains, si elle est un succès politique qui aboutit à la paix deVersailles en 1783, creuse la dette.

Les dépenses inconsidérées de la cour, l'affaire du collier, le poids dela dette interdisent à tous les ministres successifs que sont Calonne, Loménie de Brienne de rétablirl'équilibre du budget de la France et le prestige de la monarchie.

Le roi doit rappeler Necker et convoquerdes Etats généraux.

L'indécision et la maladresse de Louis XVI, ses tergiversations encore lui serontfatales.

Influencé par le comte de Provence et le comte d'Artois, ses frères, il cherche à discréditerl'Assemblée nationale, qui s'est créée malgré lui.

Il renvoie Necker, mais doit le rappeler.

Après avoir,semble-t-il, porté le 17 juillet 1789 la cocarde tricolore, qui symbolise l'alliance de la monarchie et dupeuple de Paris, il se refuse à accepter que, dans la nuit du 4 août, les privilèges aient été abolis.

La colèrepopulaire imposera au roi son retour à Paris en octobre 1789.

Aux Tuileries, il semble devenir un monarqueconstitutionnel.

La Révolution pourrait s'arrêter le 14 juillet 1790, lors de la fête de la Fédération, mais,parce qu'il refuse la Constitution civile du clergé, qu'il fait à plusieurs reprises usage de son droit de vetoet qu'enfin il fait le choix de rejoindre l'armée du marquis de Bouillé à Metz, il lève toutes les oppositionscontre lui.

Suspendu à son retour de Varennes, où il a été arrêté, il n'est rétabli dans ses fonctions de roides Français qu'après avoir juré fidélité à la nouvelle Constitution, le 14 septembre 1791.

Il ne cesse paspour autant d'entretenir des relations avec les émigrés, de souhaiter que les armées révolutionnairessoient battues et que la “ politique du pire ” l'emporte.

Le manifeste de Brunswick, dont la menace estconnue à Paris le 1er août 1792, exaspère la colère populaire.

Le 10, les Tuileries sont prises, le roi, réfugiéavec sa famille à l'Assemblée, est suspendu.

Emprisonné au Temple, il n'est plus rien que Louis Capet,lorsque, le 21 septembre 1792, la république est proclamée par la Convention, après la victoire de Valmy.L'épreuve des trahisons, des intrigues et des complots découverts dans l'Armoire de fer est fatale à celuiqui a été le roi.

Coupable de “ conspiration contre la liberté de la nation ”, il est condamné à mort sansappel ni sursis par 387 voix contre 334, le 17 janvier 1793.

Le 21 janvier 1793, à 10 heures du matin, il estexécuté place de la Révolution.

Son frère, Louis XVIII, ne montera sur le trône que le 2 mai 1814, aprèsl'abdication de Napoléon Ier. Petit-fils de Louis XV, Louis XVI, né le 23 août 1754 à Versailles, n'a pas encore vingt ans quand il monte sur letrône en 1774.

Le jeune roi ne manque pas de bon sens ; il a reçu une instruction générale valable et saura semontrer pieux, bon, charitable, économe des deniers de l'État.

Ces qualités sont malheureusement gâchées par satimidité et sa faiblesse de caractère, aggravées par son inexpérience politique.

Au début du règne, il sera encoredesservi par son entourage et par l'attitude de la reine Marie-Antoinette, jeune, primesautière, décidée à profiter del'existence.Dès son avènement, Louis XVI manifeste le désir passionné de faire le bien de son peuple et de procéder auxréformes nécessaires.

Suivant les conseils du vieux Maurepas, il s'entoure d'excellents ministres : Turgot,Malesherbes, Vergennes, le comte de Saint-Germain, désireux de procéder à une refonte de l'État, de promouvoir laliberté économique, d'atténuer les privilèges en matière fiscale ou dans l'armée.

Malheureusement, le rappel desparlements exilés par Maupeou à la fin du règne de Louis XV (1771), se révèle comme une mesure désastreuse.

Aleur habitude, les cours souveraines reprennent leur rôle d'opposition.

Dès 1776, Turgot et Malesherbes quittent legouvernement.Le problème essentiel de la monarchie est alors le désarroi des finances, aggravé par les dépenses de la guerred'Amérique.

Successivement, Necker, Calonne, Loménie de Brienne, après avoir tenté en vain des emprunts,préconisent la réduction des dépenses de la cour et l'égalité devant l'impôt.

Ces projets, mal soutenus par LouisXVI, déchaînent l'opposition de la noblesse et du Parlement, inquiets pour leurs privilèges et qui n'hésitent pas àdiscréditer la famille royale, lors de l'affaire du Collier.En 1788, Louis XVI se décide enfin à réagir.

Les édits de Lamoignon réorganisent la justice et enlèvent tout pouvoirpolitique aux parlements.

Ces mesures sont à l'origine d'une véritable révolution, celle de nobles décidés au contrôlede la monarchie.

Profondément troublé, Louis XVI rend alors aux parlements leurs privilèges et accepte laconvocation des états généraux qui, dans l'esprit des opposants, doit sonner le glas de l'absolutisme.

Mais, à laveille de leur réunion, prévue pour le 1" mai 1789, le débat change de sens.

Necker, revenu aux affaires, a décidé,quelques mois plus tôt que le tiers aurait autant de représentants que les deux autres ordres réunis.

Le conflit n'estplus entre le roi et les privilégiés, mais entre la bourgeoisie et les privilégiés.

Cet antagonisme nouveau offre à LouisXVI l'occasion de jouer une partie décisive.

Il ne saura pas la saisir. Le 5 mai 1789, au moment de la réunion des états généraux, Louis XVI se trouve encore en mesure de jouer un rôleconsidérable.

Le prestige de la monarchie est intact et la majorité des députés attend du souverain qu'il accepte lesréformes réclamées par le pays ou même en prenne l'initiative.

En fait, le roi, hésitant de nature, mal conseillé parson entourage (la reine Marie-Antoinette, le comte d'Artois, Breteuil), va adopter une attitude constammentambiguë.

Déconcerté par l'attitude du tiers, il semble se résigner à la réunion des trois ordres quand, soudain, il se. »

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