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LOUIS XII

Publié le 16/05/2020

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« LOUIS XII (1462-1515) Une tête petite et pointue, des yeux saillants, une figure maigre, tel apparaissait Louis XII à ses contemporains.

Filsdu poète Charles d'Orléans et de Marie de Clèves, arrière petit-fils de Charles V, il est né le 27 juin 1462, à Blois.

En1465, il succède à son père comme duc d'Orléans.

Louis XI, dans l'espoir d'éteindre ainsi la maison d'Orléans, l'obligeà épouser sa fille, Jeanne de France, boiteuse et contrefaite.

Cet acte n'est pas étranger, à l'attitude que le ducadopte à la mort du roi.

Il veut disputer la régence aux Beaujeu, pendant la minorité de Charles VIII.

Après avoirconclu des alliances avec le fils de l'empereur Maximilien et le roi d'Angleterre Henri VII, il prend la tête del'opposition féodale.

Mais la " Guerre folle " tourne à sa confusion.

Battu en Bretagne, à Saint-Aubin-du-Cormier, ilest fait prisonnier.

Après trois années de détention, il est libéré par Charles VIII, qui le nomme gouverneur de laNormandie, avant de l'emmener avec lui au cours de la première campagne d'Italie en 1494.A la mort de Charles VIII (1498), la branche aînée des Valois est éteinte et le duc d'Orléans devient roi.

Louis XIIs'empresse alors de faire annuler son mariage par Rome et d'épouser la veuve du roi, Anne de Bretagne, prolongeantainsi l'union du duché de Bretagne avec la France.

Il ne montre nulle rancune à l'égard de ses anciens adversaires,estimant que " le roi de France ne venge pas les injures faites au duc d'Orléans " .

Pour l'heure, celui qui laissera lesouvenir d'un roi sage et d'un excellent administrateur subit la séduction de l'Italie.

Louis XII entend faire valoir lesdroits qu'il tient de sa grand-mère, Valentine Visconti, sur le Milanais, qu'il conquiert par la victoire de Novare (1500)après une première tentative manquée.

Simultanément, un traité de partage conclu avec le roi d'Aragon donneNaples au roi de France, tandis que l'Espagne s'installe en Calabre et dans les Pouilles.Ces succès vont se révéler sans lendemain.

La rupture survient entre la France et l'Aragon et, en dépit des exploitsde Bayard et de La Palice, Naples est perdue.

Louis XII, malade, doit alors signer (septembre 1504) le désastreuxtraité de Blois.

Non seulement, il renonce à Naples, mais, sous l'influence de sa femme, il consent aux fiançailles desa fille Claude avec Charles d'Autriche, qui deviendra Charles Quint, et lui accorde en dot le Milanais, Gênes, laBourgogne et la Bretagne.

Heureusement, le roi ne tarde pas à se ressaisir.

En 1506, les états généraux de Toursannulent le traité de Blois et Claude de France épousera le comte d'Angoulême, héritier présomptif du trône.L'intégrité du royaume est préservée : l'oeuvre de Louis XII et d'Anne de Beaujeu est sauvée.Au lendemain des états généraux de Tours, Louis XII se laisse à nouveau entraîner dans l'aventure italienne.

Aprèsavoir réprimé une révolte des Génois en 1507, il entre, avec le pape Jules II, dans la ligue de Cambrai dirigée contreVenise, dont les ambitions inquiètent l'Europe occidentale.

A la tête d'une armée composée de contingentsnationaux, le roi franchit à nouveau les Alpes et remporte sur les Vénitiens la victoire d'Agnadel, qui lui redonne leMilanais (1509).

Mais, inquiet et diplomate consommé, Jules II se réconcilie avec Venise.

Rompant avec Louis XII,dont «il ne veut pas être le chapelain», il conclut une alliance contre la France.

Constituée en octobre 1511, la«Sainte Ligue» comprend Venise, les Suisses, et même le roi d'Angleterre.Louis XII semble d'abord l'emporter.

Grâce au talent militaire de Gaston de Foix, il occupe Bologne, Brescia etremporte, en 1512, la bataille de Ravenne.

Mais Gaston de Foix y trouve la mort et sa disparition donne le signal desdéfaites, d'autant plus que l'empereur Maximilien Ier adhère à la coalition.

Le conflit prend même un caractèrereligieux et Jules II jette l'interdit sur le royaume de France.

En juin 1513, après la défaite de Novare, les Françaisperdent le Milanais et les Suisses menacent un instant Dijon.

Malgré la victoire anglaise de Guinegatte (août 1513),Louis XII réussit à conclure la paix avec l'Angleterre.

Veuf d'Anne de Bretagne, il épouse la soeur d'Henri VIII, Maried'Angleterre, le 9 octobre 1514.Les échecs extérieurs n'ont, en fait, que peu de répercussions sur la vie intérieure du royaume, qui bénéficie d'uncalme et d'une prospérité exceptionnels.

Le roi exerce une autorité patriarcale et entend être obéi, même s'il tolèreles luttes d'influence menées autour de favoris comme le cardinal d'Amboise ou le maréchal de Gié.

Louis XII veille àla stricte exécution des ordonnances, améliore le fonctionnement de la justice, créant les parlements de Bourgogneet de Normandie, insistant sur l' «abréviation des procès».

Il multiplie encore les ordonnances contre les excès desgens de guerre entretenus par les féodaux.

Si les états généraux restent exceptionnels, la population estfréquemment consultée par l'intermédiaire des assemblées de bailliages.

Un seul point noir : les finances.

A la fin durègne, il faut recourir aux emprunts et aux ventes d'offices.

Les impôts ne sont cependant pas augmentés.

Cettemodération explique le jugement d'un chroniqueur : «Il y a cinq cents ans qu'il ne connaît en France si bon tempsqu'il faict à présent.» Louis XII meurt le 1er janvier 1515.

Sans héritier direct, il laisse la couronne à son cousin etgendre François d'Angoulême, qui prend le nom de François Ier. »

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