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Louis-Philippe

Publié le 16/05/2020

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« Louis-Philippe Il a 20 ans, il est général et duc de Chartres.

En ce printemps 1793, le futur Louis-Philippe est déchiré.

Il a vu,écœuré, son père, Philippe-Égalité voter la mort de Louis XVI.

La Convention vient de le mettre hors-la-loi : il aadhéré au complot du général Dumouriez pour restaurer la monarchie.

Sa famille est arrêtée.

Il fuit, prenant lechemin d'un exil qui, de Belgique aux Amériques, le verra éloigné de la France pendant...

vingt et un ans !Le périple de Louis-Philippe commence à Mons, en Belgique.

Suivent Aix-la-Chapelle, Cologne, Coblence enAllemagne.

Il se rend vite compte que s'il est haï par la Révolution, l'émigration le rejette également pour trahison.

Ila quitté son pays, mais il doit aussi éviter ceux de sa caste, qui jalonnent l'Europe.

Flanqué de Baudoin, son valet, ilerre d'abord dans les Alpes suisses avant de repartir à nouveau, déclaré indésirable par les autorités,prorépublicaines.

Abris de fortune, granges ou grottes, deviennent le lot des deux compagnons de route.

Louis-Philippe s'accomode de son sort.

Sa résistance naturelle, alliée à cette prudence qui le caractérise, représente unatout. Un jour, tandis que son maigre pécule s'épuise, une éclaircie apparaît.

Le marquis de Montesquiou, confrère d'exil, luitrouve un emploi stable.

Il sera le professeur Chabos, à la pension de M.

Jost à Reichenau.

Logé, nourri, payé 1400francs par an, Chabos enseigne avec brio les langues vivantes, le dessin, l'histoire et les mathématiques.

Là, ennovembre 1793, il apprend, anéanti, culpabilisé, la triste fin du duc d'Orléans, son père.

Ce « Philippe Égalité » qui aosé voter la mort du roi vient de passer à son tour sur l'échafaud, suspecté par ses anciens amis révolutionnaires.Louis-Philippe devient le nouveau duc d'Orléans dans la clandestinité.

Ayant engrossé la cuisinière du pensionnat, ilest obligé de fuir encore dans l'opprobre.

On le retrouve ensuite entre Bremgarten et Hambourg, en compagnie demadame de Fiahaut, une ancienne maîtresse de Talleyrand, dont la trentaine l'inspire.

Ensemble, ils visitent laScandinavie mais se quittent en chemin.

Voilà le duc seul en Laponie, vers le Cap Nord.

Il revient en Allemagne, viala Finlande.

En France, il y a un nouveau prétendant au trône : le jeune Louis XVII est mort, vive le duc deProvence, Louis XVIII ! Celui-ci décide de neutraliser ce petit Orléans menaçant en lui dépêchant un négociateur.Louis-Philippe refuse de s'allier aux émigrés pour combattre sa patrie.

Cette dernière s'est tempérée, de Terreur enDirectoire.

On autorise sa famille à s'en aller. En octobre 1796, Louis-Philippe débarque à Philadelphie -une belle locale l'y retient un moment -, suivi un an plustard par ses frères, les ducs de Beaujolais et Montpensier, très éprouvés par leur trois ans de détention à Marseille.Grâce au prêt de 4000 dollars du gouverneur Morris, ils voyagent à Baltimore, Boston, New York, vont aux chutes duNiagara...

Leur mère vivant en Espagne, les trois Orléans gagnent Cuba pour obtenir des passeports afin de larejoindre.

Expulsés, ils repartent vers l'Angleterre.

Les y attendent une Cour hospitalière, et une pensionsubstantielle.

Pendant que Bonaparte devient Napoléon, Louis-Philippe flirte avec la princesse Elizabeth.

Maissoudain, en 1807, la santé de son frère, Montpensier, se dégrade.

Il succombe à la phtisie.

Pour sauver Beaujolais,atteint aussi, l'aîné l'emmène à Malte où II meurt deux mois après.

Louis-Philippe est seul désormais. A 34 ans, Louis-Philippe ressent le besoin de fonder une famille.

Parmi toutes les princesses possibles, Marie-Améliesemble parfaite.

Fille de Ferdinand Ier, roi des Deux-Siciles, dit Nasone à cause de son gros nez, et de Marie-Caroline, sœur de Marie-Antoinette, cette Bourbon-Habsbourg lavera la tache « Égalité » des Orléans.

Il part àPalerme faire sa demande.

Malgré les réticences parentales - sa fortune et son honneur royaliste restent àreconquérir - il gagne.

Marie-Amélie, 26 ans déjà, donc en mal de mariage, tombe amoureuse du séducteur itinérant.Pas très belle, mais élancée, calme, cultivée, elle a un air...

souverain.Le mariage a lieu en novembre 1809, en présence de la mère et d'Adélaïde, la sœur du marié.

Sitôt marié, il repartguerroyer en Espagne contre Napoléon aux côtés des Anglais laissant Marie-Amélie enceinte de Ferdinand, futur ducde Chartres.

Il revient en France en 1814 après vingt et un ans d'exil.. »

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