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Louis BarthouUn républicain bon teint.

Publié le 17/05/2020

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« 1 / 2 Louis Barthou Un républicain bon teint Dans les années 1880, si la République a fini par s'imposer, les républicains, eux, doivent lutter contre les monarchis­ tes, encore puissants.

On qualifie sou­ vent alors de «républicains» des hom­ mes opposés à la fois au pouvoir autori­ taire et au socialisme naissant.

Jean Louis Barthou, plus connu sous son second prénom, est à cet égard un républicain bon teint.

Membre de la bonne bourgeoisie, fils d'un ancien sol­ dat de la guerre de Crimée, il contribue à implanter son parti dans le Béarn.

Battu aux élections de 1885, il a en effet bien besoin de ténors, et cet avocat sait trouver les mots qu'il faut pour défendre sa cause.

Devenu professeur, il se signale à la fois comme un chef et un propagandiste redoutable: il publie dans L 'Indépen­ dant des articles au vitriol contre les monarchistes, qui répliquent dans Le Mémorial.

Conseiller municipal en 1888, il est élu député en 188 9.

Il prend alors la direction de la Jeunesse républicaine tout en se distinguant au Parlement grâce à ses talents d'orateur.

Ses interventions à la suite du scandale de Panama l'imposent face aux vieux routiers du parti.

L'affaire de Panama, en éliminant une partie des cadres politi­ ques, contribue également à rapprocher les catholiques des républicains, jusqu'a­ lors taxés d'anticléricalisme.

Un homme comme Barthou, au centre droit, plus soucieux de questions politico-écono­ miques que de diatribes antireligieu­ ses, a désormais toutes ses chances.

Il est ministre des Travaux publics dans 1862-1934 le deuxième mmtstere Dupuy (1894- 1895), ministre de l'Intérieur dans celui de Méline (1896-1898); il obtient une seconde fois les Travaux publics dans le cabinet Clemenceau (1906-1909).

Poin­ caré, dont les opinions sont proches des siennes, l'appelle à la présidence du Conseil (mars-décembre 1913).

En mili­ tariste convaincu, Barthou fait voter la loi de trois ans, malgré l'opposition con­ jointe des radicaux et des socialistes.

En 1917, Painlevé fait de Barthou son ministre des Affaires étrangères et, en 1922, Poincaré l'appelle à ses côtés comme ministre de la Justice.

Entre­ temps, Barthou est entré à l'Académie française.

On lui doit en effet quelques ouvrages, comme Lamartine orateur et Promenades autour de ma vie, paru une année avant sa mort.

De 1922 à 1926, Barthou, qui fut un. »

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