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L'opération "Restore Hope": un nouvel interventionnisme?

Publié le 24/09/2020

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« L'opération "Restore Hope": un nouvel interventionnisme? La communauté internationale s'est efforcée d'oublier la crise somalienne jusqu'en janvier 1992, malgré la guerre dans la capitale, les déplacés qui mouraient de faim, les réfugiés dans les pays voisins.

C'est l'amertume des pays du tiers monde devant la différence de traitement existant entre la Somalie et la Yougoslavie qui a incité l'ONU à réouvrir bien maladroitement ce dossier. Cela indiquait clairement l'hypocrisie et les calculs médiatiques faits aux États-Unis et en France notamment à l'occasion du lancement de l'opération Restore Hope à la fin novembre 1992, car bien peu d'hommes politiques ont su indiquer d'emblée les limites d'une intervention humanitaire pétrie d'impératifs militaires et refuser l'argument démagogique de l'urgence. Les téléspectateurs ont ainsi pu assister en direct à l'arrivée à Mogadiscio de près de 36 000 soldats dont plus de 24 000 militaires américains, chargés d'amener de la nourriture.

Washington a très vite compris qu'une solution durable était hors d'atteinte et qu'il valait mieux retirer l'essentiel de ses troupes au plus vite, après avoir obtenu une normalisation aussi spectaculaire que fragile de la situation dans quelques villes.

L'ONU a repris le flambeau en mai 1993 avec un contingent militaire de 28000 hommes et 2800 civils, représentant un coût de plus de 850 millions de dollars pour six mois.

Mais, bien peu se sont interrogés sur la stratégie mise en oeuvre et sur la viabilité des solutions préconisées par l'ONU comme l'illustrait la dérive militaire de juin et juillet.

Qu'importe, puisque celle-ci semblait cultiver l'amnésie, à l'égal des opinions publiques.. »

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