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Lois du maximum généralUne dictature économique.

Publié le 17/05/2020

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« 1 / 2 Lois du maximum général Une dictature économique En automne 1793, la Révolution doit affronter de grandes difficultés économi­ ques.

L'émigration des nobles a désor­ ganisé l'agriculture et la distribution des vivres; la production du blé a diminué; le pain est de plus en plus rare et de plus en plus cher; l'inflation de l'assignat aggrave cette situation.

Pour combattre cette crise des subsis­ tances qui provoque émeutes et début de famine, la Convention impose une sorte de dictature économique: en mai 1793, elle a déjà fixé pour chaque département un prix maximal des grains, avec réqui­ sition en cas de pénurie.

Une loi du 26 juillet punit de mort les accapareurs et les spéculateurs de produits indispensa­ bles comme la farine, le pain, la viande, le vin, les légumes, les fruits, le beurre, le cidre, le vinaigre, l'eau-de-vie, le miel, les graisses, le suif, le poisson, le bois, le charbon, l'huile, la soude, le savon, le sel, le sucre, le chanvre, la laine, le papier, le cuivre, le fer, les cuirs, le plomb, l'acier, le drap, la toile et, géné­ ralement, toutes les étoffes.

Ces mesures autoritaires sont mal acceptées car elles ne changent guère la situation.

Aussi, le 29 septembre 1793, la Conven­ tion prend une série de décisions con­ nues sous le nom de «lois du maximum générai>>.

Les grains et les denrées de première nécessité sont taxés d'un prix maximal, égal à celui de 1790, augmen­ té d'un tiers en raison de l'inflation.

De même, mesure plus autoritaire encore, on fixe un plafond pour les salaires qui ne pourront pas dépasser ceux de 1790, augmentés de la moitié.

29 septembre 1793 Parallèlement à ces lois, la Convention exige des cultivateurs une déclaration quantitative de leur récolte; et des com­ merçants, un inventaire de leurs mar­ chandises.

Le député Barrère déclare, à la suite du vote de cette loi: «La Répu­ blique est propriétaire momentanée de tout ce que le commerce, l'industrie et l'agriculture ont apporté sur le sol de France.>> Ces «lois du maximum)) provoquent dans le public une flambée de la deman­ de, si bien que les denrées viennent à manquer et qu'on est contraint de rationner le pain et la viande.

En février 1794, la Commission des subsistances établit la liste des marchandises soumi­ ses aux «lois du maximum)).

Ces lois ne seront abolies qu'en décembre 1794; effectivement appliquées pendant dix mois, elles auront quelque peu survécu à Robespierre qui en était l'instigateur.

Le rapport pessimiste du député Johan­ not les met en sommeil: «Le gouverne­ ment s'est mis à la place des négociants et des lois; en détruisant l'industrie des particuliers, il a détruit ses propres richesses.)) Dès 1795, les denrées abondent à nou­ veau sur les marchés, mais la suppres­ sion du «maximum)) entraîne une recru­ descence de l'inflation. 2 / 2. »

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