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L'oeuvre de Gérard de Nerval

Publié le 15/02/2021

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« L'œuvre de Gérard de Nerval Il est di�LktS de faire la synthèse de l' œuvre de Gérard de Nerval.

En effet cet écrivain a pratiqué une écriture rhapso­ dique, reprenant plusieurs fois un même texte, publiant de manière échelonnée selon la pratique du feuilleton et réunis­ sant finalement ses textes en volumes.

Il pouvait lui arriver aussi de pratiquer le plagiat plus ou moins intégral ; par ailleurs, il collaborait souvent à des pièces ; certains textes ont donc pu poser des problèmes d'attribution ...

Il faut distinguer trois périodes dans son œuvre : 1827-1840.

Sa première grande publication est la traduc­ tion de Faust en 1827.

Entre 1827 et 1835, il publie des Ode­ lettes parfois fort réussies, comme« Fantaisie» (qui aura sa place ultime dans Petits Châteaux de Bohême).

En matière théâtrale, sa pièceLéo Burckart (1838-1839) qui trouvera sa forme définitive dans Lorely, peut apparaître comme l' œuvre principale du théâtre romantique ! 1841-1850.

Cette période correspond en gros aux dix années qui vont de la première crise de folie avérée à la reprise ter­ rible de ces crises.

Elle est marquée par le dur labeur quoti­ dien du chroniqueur théâtral, par la volonté toujours déçue de réussir au théâtre, par l'intérêt qu'il manifeste pour le sonnet ( en témoigne la suite du « Christ aux Oliviers » qui trouvera sa place ultime dans Les Filles dufeu).

Surtout, cette période se terminera par l'écriture de la première œuvre valoisienne: « Les Faux Saulniers », véritable structure matricielle programmant toutes les dernières œuvres de Nerval et où s'illustre une poé­ tique du «Je» anonyme et autobiographique, quis' épanche au rythme d'une déambulation.

Cette période est aussi celle de la lente maturation du Voyage en Orient.

1851-1855.

Ces dernières années s'ouvrent sur la publica­ tion définitive des volumes de Voyage en Orient, et sur l'aban­ don raisonné du théâtre et du journalisme, afin de permettre l' éclosion des derniers chefs-d'œuvre.

Nerval se tourne alors vers son passé d'écrivain pour projeter un certain nombre de. »

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