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L’objet des sciences humaines les empêche-t-il d’être pleinement des sciences ?

Publié le 30/04/2021

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« "L’objet des sciences humaines les empêche-t-il d’être pleinement des sciences ?" «Toute sciences est une connaissance certaine et évidente» , Descartes, Règles pour la direction de l’esprit, règle II.

Pour Descartes, il faut s’intéresser uniquement aux objets dont nous avons une connaissance certaine.

La science étant rationnelle et qui fait l’étude d’un objet particulier permet ainsi d’acquérir des connaissances pour accéder à la vérité.

Tout d’abord, il faut savoir que les sciences sont complexes et peuvent se diviser en plusieurs branches, contenant elles-même des familles.

Les sciences sont ainsi divisibles en deux grandes branches : les sciences dites dures et les sciences dites molles.

Les sciences dures sont considérées comme les sciences de l’exactitude telle que les mathématiques ou la physique.

Les sciences molles quant à elles sont en réalité les sciences humaines, divisées en plusieurs familles : l ’histoire, la sociologie, la psychologie, l’ethnologie, la linguistique, la géographie ou encore l’économie.

Mais comment définir la science ? Du latin scientia qui signifie la connaissance, la science désigne l’ensemble de connaissances (ayant un objet déterminé) qu’un individu possède, qu’il a acquis par l’étude, la réflexion ou l’expérience.

Mais alors, pourquoi leur donner un nom différent ? Qu’est ce qui sépare les sciences humaines des sciences dures ? A première vue, les sciences humaines sont donc des sciences puisqu’elles sont acquisent par l’étude, la réflexion et l’expérience.

Cependant, une chose essentielle les différencient : leur objet d’étude.

Les sciences dures sont des sciences de l’observation de phénomènes qui ne peuvent être contestés car ils appartiennent à la nature (comme le corps).

C’est donc l’objet des sciences dures qui rend son exactitude.

L es sciences molles se différencient, elles, par son objet qui est l’homme.

L’homme n’étant pas un fait exact, c’est un phénomène contestable car il appartient plutôt à la culture.

On peut ainsi se demander si l’objet des sciences dites dures n’est-il pas la raison pour laquelle les sciences humaines ne peuvent pas être pleinement des sciences.

C’est-à-dire que se pose le problème de l’origine d’une potentielle différence entre les sciences humaines et les sciences physiques. Dans un premier temps, nous verrons qu’il y a un rapport et un conflit entre les sciences humaines et les sciences physiques.

C’est-à-dire des similitudes et des différences.

Puis, nous verrons qu’i l y a des conflits au sein même des sciences humaines à cause de son objet.

Finalement, l’objet des sciences humaines est-il la seule raison de sa remise en cause d’appartenance aux sciences humaines ? I/ Rapport et conflit entre sciences humaines et sciences «exactes» A) des similitudes 1ère idée : → sciences humaines et les sciences physiques = évoluent dans le temps exemple : en économie, une politique qui semble être la meilleure ne l’est plus 10 ans plus tard comme les politiques de relance keynésiennes qui ont fonctionné pendant la crise des années 30 puis n’ont plus fonctionné dans les années 70 avec le choc pétrolier.

Les sciences humaines sont donc des sciences inexactes car elles évoluent dans le temps. → les sciences physiques quant à elles, évoluent pas ou peu cependant exemple : l’eau boue à partie de 100°C c’est prouvé par la science et rien ne pourra venir contredire cela.

Donc les sciences sont exactes.

On voit donc des différences nettes entre les sciences humaines et les sciences physiques.

→ à s’y pencher un peu plus, on voit apparaître des similitudes. MAIS les vérités scientifiques ont parfois été contestées et ont évoluées grâce au progrès et de nouvelles techniques.. »

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