LITTLE BIG MAN

« 1 / 2 Les Fiches de Monsieur Cinéma Histoire Illustrée du Cinéma Mondial LITTLE BIG MAN Réalisation Scénario D·après le roman «Mémoires d·un visage pâle» de Directeur de la photographie Arthur PE:'li1' ( 1970) Calder WILLINGHAM Thomas BERGER Harry STRADLING Jr (Technicolor) ~lusiquc Production Distribution Durée John HAMMOND Stuart MILLAR, Cinema Center Films Société Nouvelle Prodis 147 minutes INTERPRÉTATION Jack Crabb Merryweather Mrs.

Pendrake Custer Sunshine Wild Bill Hickok Dustin HOFFMAN Martin BALSAM FayeDUNAWAY Richard MULLIGAN Amy ECCLES Jeff CUREY L'HISTOIRE Jack Crabb a cent vingt et un ans.

Dans son asile de vieillards, il se souvient.

Rescapé d·un massacre alors quïl était encore un petit enfant, Jack est élevé par les Cheyennes qui lui donnent le nom de «Little Big Man».

Revenu parmi les Blancs dans son adolescence, il est pris en charge par un pasteur, Mr.

Pendrake et son épouse, dési­ reux de donner à ce sauvage une éducation chrétienne.

Cependant, le jeune homme n·apprendra pas que la religion auprès de Mrs.

Pcndrake : au cours d·un bain mémo­ rable, il commencera aussi ses expériences sentimentales.

Ensuite Jack Crabb s'essaie à divers métiers : charlatan, tireur au pistolet, épicier.

11 épouse une Suédoise, Olga, qui se fait enlever par les Indiens peu après les noces.

De retour chez les Cheyennes, il se marie avec une indienne, Sunshine, ...

et ses trois sœurs, mais sa femme et son fils seront massacrés sous ses yeux par Custer et ses hommes à la rivière Washita.

Balloté d'un camp à l'autre, Jack Crabb assiste à la dé­ chéance de la civilisation blanche et à la destruction du peuple indien.

Une seule consolation pour lui : avoir vu mourir Custer '" à la bataille de Little Big Horn dont il se dit -5 être le dernier survivant.

c 0 __J g .ë LA PETITE HISTOIRE Le producteur Swart Millar s'es1 lance très tôt dans la profession (à i·ingt-huit ans).

et s'est al/aché à aider de jeunes réalisateurs de téléi-ision à passer au grand écran, John Frankenheimer 1 MON PERE.

CLT ETRAl'­ GER.

1957), Sidner Lumet (STAGf: .'>TRUCK 1958), Fr~mklin J.

Schaffner !QUE LF ME/U,EUR L'EMPORIE.

1964).

JI a dirigé /11i-mé111e drnx fi/111s QUA!·m MEURENT LES LÉGENDES ( 1972) a'ec Richard Widmark e1 UNl BIBLE t.T UN FUSIL (1975) mw John Wayne e1 Ka1harine lfepburn.

George Armstrong Custer avait été mon­ tré jusqu'alors comme un héros, lâchement assassiné par les Indiens de Little Big Horn, mais son image de marque s'est ternie dans u le film de Penn où il est traité en fou san- .';: guinaire.

Hormis Richard Mulligan - le ~ frère du réalisateur Rober! Mulligan - qui ~ (i11came ici, les autres Custer de /'écran so11t : Q Dustin Farnwn (FLAMING FRONT/lR.

'iii 1926), 1-rank Mc(ilrmz (LES VENGFURS z DE BUFl-AUJ-BILL, un sériai de 1936), ~ Ronald Reagan (LA PISTE DF SAN'/A ff.

Ft.1·:, 1940), Addison Richards ( BADLANDS ~ OF DAKOTA.

194/), Errol 1-lvnn (LA 0 CHARCiF l·ANTASTIQUE, 194]), James ~ Mi//ican (Vl'ARPATH, 1951), Sheb Woolev. »