LITTÉRATURE CHINOISE

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« D - Les Song (960-1279). a) La philosophie : le néo-confucianisme. Après de nouveaux troubles et de nouvelles destructions, la Chine des Song, menacée par les invasions des barbares du Nord et territorialement diminuée, reconstruit (pour la n° fois) l'héritage culturel. Le confucianisme est rénové; la critique des classiques plus éclairée et plus active que sous les T'ang grâce aux efforts de l'historien Sseu-ma Kouang (10191086), du philosophe Tcheou Touen-yi (1017-1073) et du plus illustre des néo-confucianistes : Tchou Hi (ou Yuan-houei; 1130-1200), dont l'oeuvre considérable a influencé la pensée chinoise jusqu'au XXe siècle. Il faut aussi citer l'historien Ngeou-yang Sieou (1007-1072), égalemerlt poète, et les maitres de la prose kou-wen : Sou Siun (1009-1066) et son fils Sou Che (Sou Tong-p'o, 1036-1101). Historiens, essayistes, poètes, ces écrivains — et toute une cohorte que nous ne pouvons citer ici — sont les « intellectuels » de la renaissance culturelle chinoise. Enfin c'est sous les Song que fut établie la liste officielle des treize classiques dont nous avons parlé plus haut (A, a). ...»