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L'IRAK AU XXe SIÈCLE

Publié le 16/09/2020

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État de l'Asie occidentale bordé au N. par la Turquie, à l'E. par l'Iran et le Koweït, au S. par l'Arabie Saoudite, à l'O. par la Jordanie et la Syrie ; capitale Bagdad. • Avant 1914 • Du mandat anglais au coup d'État de 1958 • L'Irak contemporain Avant 1914 L'Irak s'étend sur cette région mésopotamienne qui vit s'épanouir les plus anciennes civilisations de l'Orient (v. MÉSOPOTAMIE, SUMÉRIENS, BABYLONE et ASSYRIE), puis fit partie de l'empire des Perses Achéménides (VIe/IVe s. av. J.-C.), de l'empire d'Alexandre (IVe s. av. J.-C.), du royaume des Séleucides (IVe/IIIe s. av. J.-C.), devint le champ d'affrontement des Romains et des Parthes et fut enfin comprise dans l'empire des Perses Sassanides, avant d'être conquise par les Arabes et islamisée au VIIe s. La fondation de Bagdad par les califes abbassides (762) fit de l'Irak, pour près de deux siècles, le centre prestigieux de la civilisation arabo-musulmane. En 1258, le conquérant mongol Houlègou s'empara de Bagdad et renversa le dernier calife abbasside, El-Moustasim. L'Irak connut alors une terrible régression, et le passage dévastateur de Tamerlan (1401) consomma sa ruine. Au XVe s., la région mésopotamienne, comme la Perse occidentale, fut disputée entre deux hordes turcomanes, celles du Mouton-Noir et du Mouton-Blanc, finalement abattues par Chah Ismaïl Ier, fondateur de la dynastie séfévide de Perse (v. IRAN) ; en 1534, Soliman le Magnifique enleva aux Séfévides Bagdad et l'Irak. Sauf pendant une brève réoccupation perse (1623/38), l'Irak resta jusqu'à la Première Guerre mondiale sous la domination ottomane, qui laissa cette province périphérique à l'abandon. L'autorité des pachas turcs ne s'étendait guère au-delà des villes. Depuis la première conquête mongole, au XIIIe s., le système d'irrigation avait presque entièrement disparu, et les Ottomans ne firent rien pour le réaménager. La Mésopotamie, si prospère dans l'Antiquité et dans la belle époque du califat abbasside, retourna au désert, livrée aux tribus bédouines, qui entretenaient un climat d'insécurité permanente. Même l'énergique « dynastie » des pachas mamelouks de Bagdad (1704/1831), qui arrêta en 1735 l'invasion perse de Nadir chah, se désintéressa de cette tragique situation économique. Du mandat anglais au coup d'État de 1958 L'Irak moderne est né de la Première Guerre mondiale. L'Angleterre, voulant prévenir une pénétration turco-allemande vers la Perse et l'Inde, soucieuse d'autre part de protéger l'industrie pétrolière naissante dans le sud-ouest de la Perse, occupa Bassora en nov. 1914. Obligés par l'armée turque de capituler à Kut el-Amara en avr. 1916, les Anglais amenèrent en Irak de nouvelles forces, s'emparèrent de Bagdad (11 mars 1917) et de Kirkouk (oct. 1918), et obligèrent la Turquie à signer l'armistice de Moudros (30 oct. 1918). Mais les Anglais victorieux ne tinrent pas les promesses d'indépendance qu'ils avaient faites aux Arabes pour les amener à se soulever contre les Turcs. Placé sous mandat britannique par la SDN en avr. 1920, l'Irak fut érigé en monarchie constitutionnelle au profit de l'émir Fayçal, de la famille des Hachémites, que les Français venaient de chasser de son éphémère royaume de Syrie. Proclamé roi le 23 août 1921, Fayçal (1921/33) gouverna jusqu'en 1932 sous le contrôle d'un haut-commissaire britannique. L'ancien vilayet ottoman de Mossoul, réclamé par la Turquie lors de la conférence de Lausanne (1923), fut finalement attribué dans sa plus grande partie à l'Irak en 1926. Dès le début des années 1920, le gouvernement irakien dut faire face à plusieurs insurrections des Kurdes, qui réclamaient leur indépendance ou du moins une très large autonomie.  Pays jusqu'alors essentiellement agricole, l'Irak prit soudain une grande importance économique à la suite de la découverte, en 1927, des champs pétrolifères de Kirkouk, dans le nord du pays. L'ancienne Turkish Petroleum Co., fondée en 1912, devint en 1929 l'Iraq Petroleum Co. (IPC). Les promesses du pétrole contribuèrent au développement du mouvement nationaliste. Après la mort du roi Fayçal, qui fut une des grandes figures du réveil arabe, la monarchie perdit beaucoup de son prestige sous le règne du médiocre Ghazi Ier (1933/39). Les progrès de la colonisation juive en Palestine sous mandat britannique contribuaient à développer de puissants sentiments anglophobes chez les nationalistes irakiens. L'armée irakienne commença à affirmer sa présence politique (dictature éphémère du général Bakr Sidki, oct. 1936/août 1937). Ghazi Ier ayant trouvé la mort dans un accident d'automobile, son fils, Fayçal II (1939/58), lui succéda à quatre ans. Le régent, Abdul Illah, tout dévoué à l'Angleterre, se heurta aux nationalistes, qui, par anglophobie et par antisionisme, montraient des sympathies très vives pour l'Allemagne hitlérienne. Au printemps de 1941, un gouvernement nationaliste dirigé par Rachid Ali el-Gailani, força le régent à prendre la fuite et entra en conflit ouvert avec les Anglais ; bien que la Luftwaffe pût utiliser les aérodromes français de Syrie, l'aide des pays de l'Axe à la révolution irakienne ne fut pas assez rapide, et, après un mois de résistance, le gouvernement de Gailani fut éliminé par l'intervention militaire britannique. Les Anglais occupèrent l'Irak jusqu'en 1945. Le régent Abdul Illah reprit le pouvoir (jusqu'à la majorité de Fayçal II, en 1953), et Nouri es-Saïd, de tendances conservatrices et plutôt pro-occidentales, occupa treize fois la charge de Premier ministre jusqu'en 1958. Le fossé entre la monarchie et les nationalistes s'élargit encore à la suite des échecs arabes dans la première guerre contre Israël (1948/49), des tentatives de renouvellement du traité anglo-irakien de 1930, des efforts des divers gouvernements pour juguler l'opposition, enfin de l'essor rapide de l'exploitation pétrolière par l'IPC à partir de 1949. Cependant, en 1952, le gouvernement irakien réussit à obtenir 50 % des profits nets du pétrole. Mais Nouri es-Saïd, Premier ministre de 1954 à 1958, acheva de perdre la monarchie hachémite par sa politique intérieure et extérieure : résolument anticommuniste, il aligna l'Irak sur la politique des Occidentaux, à l'heure même où Nasser suscitait dans tout le Proche-Orient un réveil du panarabisme. L'Irak devint un des piliers du pacte de Bagdad, alliance militaire suscitée par les Américains et patronnée par les Anglais (1955), et, à l'union de la Syrie et de l'Égypte dans la République arabe unie (RAU), il répliqua par la création d'une union hachémite entre l'Irak et la Jordanie dite « Fédération arabe » (févr. 1958). L'Irak contemporain Cette politique fut brisée par le sanglant coup d'État du général Kassem, au cours duquel furent massacrés le roi Fayçal II, Abdul Illah, presque toute la famille royale, ainsi que Nouri es-Saïd et de nombreuses personnalités de l'ancien régime (14 juill. 1958). Kassem proclama la république. Se ralliant au nassérisme, il conclut un pacte de défense commune avec la RAU et se retira du pacte de Bagdad (mars 1959). Cependant, les relations se détériorèrent rapidement entre Kassem et les nassériens irakiens, alors que grandissait l'influence communiste et que le nouveau régime devait faire face à une révolte des Kurdes (mars 1961). Le 8 févr. 1963, un nouveau coup d'État militaire, inspiré par le parti Baas, renversait Kassem, qui fut mis à mort avec plusieurs dirigeants communistes. Le colonel Abdel Salam Aref, pronassérien, fut proclamé président de la République ; il procéda à une épuration anticommuniste et resserra les liens entre l'Irak et la RAU. Ayant trouvé la mort dans un accident d'avion, il fut remplacé, en avr. 1966, par son frère, le général Abdel Rahman Aref, qui fut renversé à son tour, le 17 juill. 1968, par un groupe d'officiers ayant des attaches avec les baassistes de droite. Un Conseil de la Révolution fut mis en place et le général Hassan el-Bakr devint chef de l'État. En 1970, il réussit à amener la rébellion kurde à accepter un cessez-le-feu contre la promesse de réaliser l'autonomie kurde dans un délai de quatre ans.  Entre-temps, la production pétrolière de l'Irak avait connu un accroissement considérable. À partir de 1958, l'Irak s'efforça de conquérir son indépendance dans le domaine pétrolier. En 1961, les biens non exploités par l'Iraq Petroleum étaient nationalisés, et, en 1972, était inaugurée dans le sud du pays l'exploitation - entièrement nationale - du gisement de Roumeila. Au terme d'un long conflit avec l'Iraq Petroleum, le gouvernement irakien décidait, en juin 1972, la nationalisation de la compagnie. S'opposant ainsi aux intérêts des compagnies occidentales, Bagdad se rapprocha de l'URSS, et un traité d'amitié et de coopération soviéto-irakien fut signé en avr. 1972. L'accroissement de la production et l'augmentation du prix du pétrole, à partir de 1973, contribuèrent à faire soudain de l'Irak un pays très riche, dont les recettes pétrolières décuplèrent en l'espace de trois ans. À l'extérieur, les relations, longtemps tendues, avec l'Iran s'améliorèrent après la décision de Téhéran de cesser son aide à la rébellion des Kurdes (v.) à la suite de l'accord du 17 mars 1975. C'est dans la suite logique de cet accord que l'ayatollah Khomeyni (v.) farouche opposant au chah d'Iran, et en exil à Nedjef depuis 1969, dut quitter l'Irak en oct. 1978. En juill. 1979, le maréchal Bakr cédait le pouvoir à Saddam Hussein, son ancien second. Celui-ci profita de la révolution islamique iranienne pour remettre en question les frontières reconnues par l'accord de 1975. L'invasion militaire irakienne de sept. 1980, qui, pour Saddam Hussein, devait se conclure par une victoire rapide, avait aussi pour objectif de prévenir une contagion éventuelle de la révolution islamique dans la communauté chiite irakienne. Face à la résistance inattendue des Iraniens, S. Hussein obtint le soutien financier des monarchies pétrolières du Golfe, ainsi que l'aide militaire tant des Occidentaux que de l'Union soviétique, contre une révolution qui menaçait les rapports de force mondiaux et le marché du pétrole. Quand les deux pays, épuisés par huit ans de guerre, acceptèrent le cessez-le-feu proposé par l'ONU en juill. 1988, on comptait plus d'un million de morts et le double de blessés, aux deux tiers iraniens. Toutes les techniques militaires avaient été employées, faisant la fortune des marchands d'armes, des plus modernes (fusées à longue portée) aux plus archaïques (« vagues humaines » iraniennes, tranchées et gaz chimique irakien - ypérite - comme en 1914). Le régime militaire de S. Hussein apparaissait renforcé ; il avait fait plier l'Iran, renoué la solidarité arabe autour d'un régime « laïc » autrefois honni, et élargi les capacités d'exportation pétrolière par la construction de pipelines à travers la Turquie et l'Arabie Saoudite. Mais le pays avait accumulé une énorme dette extérieure. La fin de la guerre avait eu des conséquences terribles pour le peuple kurde irakien (v. KURDES) et graves pour près d'un million de réfugiés. Étranglé financièrement, l'Irak reprocha à ses voisins saoudien et koweïtien de faire artificiellement baisser les prix du pétrole en augmentant leur production. Voyant dans la chute des cours de sa principale ressource la main de Washington, Saddam Hussein décida, en août 1990, d'envahir et d'annexer le petit émirat du Koweït, se rendant ainsi maître de 20 % des ressources mondiales. Cette annexion provoqua la seconde guerre du Golfe (v.) qui mit à genoux le régime irakien, repoussé, en févr. 1991, du Koweït par une large coalition dirigée par les États-Unis. Cette défaite suscita un double soulèvement populaire, celui des chiites (57 % de la population), majoritaires dans le sud du pays, et des Kurdes (25 % de la population), majoritaires au nord. Durement réprimé, le Sud, déjà ravagé par la guerre, fut repris en main par Bagdad, mais le Nord fut, au nom du droit d'ingérence, placé sous tutelle de la communauté internationale et protégé par une zone d'exclusion aérienne. Une commission des Nations unies chargée d'inspecter l'état de l'armement irakien et de veiller au respect de l'interdiction faite à l'Irak de fabriquer et d'utiliser des armements non-conventionnels (UNSCOM) fut également créée. Enfin, l'embargo total mis en place en août 1990 fut confirmé. Rapidement, les conditions de vie de la population, soumise aussi au renforcement de la dictature, se dégradèrent. En avr. 1995, l'ONU, devant les protestations internationales, mit en place le programme « pétrole contre nourriture » autorisant l'Irak à échanger une partie de sa production de pétrole contre vivres et médicaments.  Cependant, le régime irakien, refusant de voir sa souveraineté limitée, mena, en sept. 1996, une offensive dans le Kurdistan ; les États-Unis ripostèrent en bombardant des sites militaires irakiens. En 1997/98, les tensions avec les inspecteurs de l'UNSCOM se multiplièrent, alors que Saddam Hussein refusait de laisser l'accès libre à certains sites ; en nov. 1998, les inspecteurs quittèrent le pays. Les États-Unis et la Grande-Bretagne commencèrent, alors, sans mandat de l'ONU, à bombarder massivement le pays (déc. 1998). Les raids se poursuivirent jusqu'à l'acceptation par Saddam Hussein d'une résolution de l'ONU sur le retour des inspecteurs en désarmement (nov. 2002). Rapidement, Washington afficha son scepticisme à l'égard du rapport sur l'état de l'armement remis par Saddam Hussein, comportant selon elle, des omissions. En janv. 2003, le déploiement des troupes anglo-américaines autour de l'Irak était achevé tandis que les inspecteurs de l'ONU avaient conclu à l'absence d'armes de destruction massive et que, dans le monde, les manifestations contre la guerre se multipliaient. Le 20 mars 2003, sans mandat de l'ONU, la coalition américaine lançait une offensive contre l'Irak. Le 9 avr. 2003, Bagdad tombait aux mains des Américains et, le 1er mai, George Bush annonçait la fin des combats majeurs. Le pays a été placé par l'ONU sous mandat anglo-américain. Cependant, malgré la capture de Saddam Hussein (13 déc. 2003), son contrôle était loin d'être acquis pour les Américains et les attentats meurtriers contre la présence américaine se sont multipliés. Le 28 mai 2004, les autorités américaines ont transféré la souveraineté politique à un gouvernement intérimaire, dont le président est Ghazi al-Yaouar et le Premier ministre Yad Allaoui.

« Article encyclopédique L'IRAK AU XXe SIÈCLE Au début du xxe siècle, les territoires destinés à former l’Irak actuel sont divisés en trois provinces (Bagdad, Bassorah et Mossoul) dépendant de l’Empire ottoman.

Dans la partie arabe de la Mésopotamie ottomane, les chiites, majoritaires, ne reconnaissent aucune légitimité au pouvoir de la Sublime Porte, chantre du sunnisme face à la Perse voisine, chiite.

La direction religieuse chiite est basée dans les quatre villes saintes du pays (Najaf, Kerbela, Kazamayn et Samarra).

À partir du xixe siècle, elle s’érige en pouvoir spirituel et temporel, contestant à l’État ottoman et à ses représentants locaux tout droit de parler au nom de l’islam.

Les religieux chiites se font les hérauts à la fois de la lutte contre le colonialisme européen en terre d’islam, mais aussi d’un constitutionnalisme qui triomphe avec l’adoption de Constitutions dans les deux empires musulmans, persan en 1906, et ottoman en 1908. Rejet de la domination britannique. La Première Guerre mondiale provoque l’effondrement de l’Empire ottoman et la Mésopotamie ottomane est occupée militairement par les troupes britanniques dans le cadre d’une campagne qui durera de 1914 à 1917.

La population irakienne répond en masse à l’appel des oulémas (théologiens et juristes) chiites à combattre l’invasion britannique et à défendre l’« État musulman ».

Le jihad (« guerre sainte ») de 1914-1916, qui voit les tribus chiites se battre aux côtés de l’armée ottomane, est le mouvement armé le plus massif que connaît alors la région contre une occupation militaire européenne.

Les idées nationalistes arabes sont alors pratiquement inconnues en Irak même.

Seuls les officiers d’origine irakienne qui ont servi le futur roi Faysal Ier (1921-1933) dans sa révolte arabe contre les Ottomans au Levant (1916) en faisaient profession.

Une fois que les forces britanniques se sont rendues maîtresses du pays, elles se retrouvent face à une direction religieuse chiite qui préconise l’établissement d’un « État arabe et musulman en Irak sans lien de dépendance envers une puissance étrangère ».

L’attribution au Royaume-Uni par la SDN d’un mandat sur l’Irak en 1920 catalyse tous les mécontentements ; la lutte contre la domination britannique culmine avec un soulèvement généralisé, connu en Irak sous le nom de « révolution de 1920 ». La construction du futur État indépendant. L’État irakien sera une création coloniale.

Sir Percy Cox (1864-1937), le résident britannique à Bagdad, proclame le premier gouvernement irakien le 23 octobre 1920.

Au lendemain de la révolution intervenue la même année, réprimée dans le sang, les responsables britanniques ont pris acte de l’impossibilité de gouverner directement l’Irak.

Ils décident donc de fonder une institution arabe locale, dont l’État irakien moderne est l’héritier.

L’armée nationale est créée en 1921 comme corps supplétif des forces britanniques et Faysal, qui a pris part à la révolte arabe de 1916 et qui est l’un des fils du chérif Hussein ibn Ali de La Mecque (1853 ?-1931), est choisi par le Royaume-Uni pour être roi d’Irak.

Le bras de fer avec la direction religieuse chiite se poursuit néanmoins.

Les religieux interdisent, par des fetwas (avis juridiques), l’élection d’une Assemblée constituante devant approuver le traité anglo-irakien. La naissance de la « question irakienne ».. »

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