Liechtenstein.

« Liechtenstein. 1 PRÉSENTATION Liechtenstein , en allemand Liechtenstein , pays d’Europe, l’un des plus petits états du monde.

Sa capitale est Vaduz. Le Liechtenstein est bordé au nord par la Suisse et l'Autriche, au sud et à l'ouest par la Suisse. 2 LE PAYS ET SES RESSOURCES Le Liechtenstein a une superficie de 160 km².

Son territoire comprend sur la rive droite du haut Rhin une étroite plaine marécageuse.

Le reste du pays est constitué au sudpar les avant-monts du Rhätikon, un massif qui fait partie des Alpes centrales et culmine à 2 438 m au-dessus du niveau de la mer.

Le Rhin, qui forme la frontière naturelleà l'ouest, et ses affluents drainent la plus grande partie du pays.

La vallée ou Unterland a été assainie.

La Samina, quant à elle, draine les vallées montagneuses de l'est duLiechtenstein.

L'Oberland, au sud, est forestier. Le climat du Liechtenstein est alpin avec des hivers assez doux en raison de la proximité du lac de Constance.

Les températures moyennes vont de - 1 °C en janvier à 21 °Cau mois de juillet ; il tombe en moyenne 1 016 mm d'eau par an.

Le pays est également touché par le fœhn qui souffle quand de forts déséquilibres de pression seproduisent entre les Alpes méridionales et l'Europe centrale. La flore et la faune du Liechtenstein sont alpestres.

Bois et forêts recouvrent 43,8 p.

100 du pays.

Les feuillus dominent dans les vallées et la plaine, les arbres à feuillespersistantes s'étagent sur les pentes des montagnes.

La faune est similaire à celle des autres pays alpins. En raison de son exiguïté, le Liechtenstein ne possède que peu de ressources naturelles d'une réelle importance économique.

Matières premières, produits alimentaires et94 p.

100 de l'énergie sont importés. 3 POPULATION ET SOCIÉTÉ En 2008, la population du pays était de 34 498 habitants, dont un tiers de résidents étrangers (en majorité Suisses, Autrichiens, Allemands), ce qui donne une densité de216 habitants au km².

L'espérance de vie est de 76,4 années pour les hommes et 83,5 années pour les femmes. La capitale, Vaduz, est le principal centre urbain avec 6 000 habitants en 1992.

Schaan est la seconde ville du pays avec 4 930 habitants. Les citoyens de la principauté descendent des Alamans qui s'établirent dans la région vers 500 apr.

J.-C.

; la langue officielle est l'allemand, l'autre langue courantel'alémanique.

Le Liechtenstein est à 87 p.

100 de confession catholique.

La communauté protestante représente 7,9 p.

100 de la population. En 1991, l'enseignement primaire accueillait 1 985 enfants, l'enseignement secondaire environ 1 200 élèves. Le Liechtenstein est une monarchie constitutionnelle gouvernée par des princes héréditaires.

Selon la Constitution de 1921, le pouvoir législatif est exercé par la Diète(Landtag) qui comprend 25 représentants élus pour quatre ans au suffrage universel.

Sur proposition du Parlement, le prince choisit un chef de gouvernement et quatre conseillers qui constituent le gouvernement.

De 1938 à 1997, tous les gouvernements ont été formés par une coalition du parti de l'Union patriotique et du Partiprogressiste des citoyens.

La Suisse assure depuis 1919 la représentation diplomatique du Liechtenstein. 4 ÉCONOMIE Petit État sans ressources naturelles, le Liechtenstein est pourtant l'un des pays les plus riches du monde.

Les finances publiques se portent bien et le taux de chômage estfaible (un peu plus de 1 p.

100).

Le produit national brut (PNB) moyen atteint 35 000 dollars par habitant, dépassant la Suisse.

L'économie, très diversifiée, compte dessecteurs forts tels que l'industrie, la finance et le tourisme.

L'agriculture, fondement de l'économie avant la Seconde Guerre mondiale, emploie aujourd'hui moins de2 p.

100 de la population active contre 57 p.

100 pour le secteur secondaire.

La croissance a été favorisée par un régime fiscal avantageux et des lois bancaires qui ontpermis (comme en Suisse) à la principauté de devenir une place financière internationale.

On estime à 100 000 le nombre de sociétés étrangères qui ont installé leur siègeau Liechtenstein.

Le pays entretient d'étroites relations avec la Suisse.

Le franc suisse (ou franken) est la monnaie nationale du Liechtenstein (1 franc suisse valait0,65 euro en février 2001).

Les deux pays ont instauré une union douanière depuis 1924.

Le minuscule marché intérieur du Liechtenstein impose que la majorité desproduits industriels soient exportés.

C'est le cas notamment des métaux, des machines, des instruments de précision, des produits pharmaceutiques, des produitsalimentaires et des prothèses dentaires.

L'impression et la vente des timbres-poste, ainsi que le tourisme (plus de 100 000 visiteurs par an), représentent 4 p.

100 durevenu national annuel. 5 HISTOIRE L'histoire moderne du Liechtenstein débute en 1719, quand la famille de Liechtenstein réunit sous sa domination les comtés de Shellenberg et de Vaduz, fiefs du SaintEmpire romain germanique.

Phénomène rare : les frontières de ce qui allait former l'État du Liechtenstein n'ont pas bougé depuis 1434 ! Compte tenu de sa situation, lepays a toujours été un allié politique de la monarchie autrichienne.

Ce n'est qu'après la Première Guerre mondiale que le Liechtenstein établit des relations avec la Suisse. Le prince Franz Joseph II, qui règne depuis 1938, se retire de la vie publique en 1984 ; le prince Hans Adam II succède à son père en 1989.

Toujours en 1984, unréférendum donne aux femmes le droit de vote aux élections nationales.

Le Liechtenstein entre aux Nations unies en 1990 et dans l'Association européenne de libre-échange en septembre 1991.

En décembre 1992, les électeurs approuvent la décision du Liechtenstein d'entrer dans la zone économique européenne (European EconomicArea, EEA).

À compter du mois d'octobre 1993, le gouvernement de coalition est dirigé par Mario Frick.

À l’issue des élections législatives du 2 février 1997, le Partibourgeois progressiste décide, en raison de son mauvais score, de passer à l’opposition, mettant ainsi fin au système de coalition gouvernementale qui existe depuis 1938et laissant l’Union patriotique seule au gouvernement, toujours dirigé par Mario Frick. En février 2001, Mario Frick démissionne après l’annonce des premiers résultats des élections législatives.

Son parti, l’Union patriotique (VU), a recueilli 41,1 p.

100 desvoix, soit 11 sièges au Landtag qui en compte 25.

Il a été devancé par le Parti bourgeois progressiste (FBPL) qui a obtenu 49,9 p.

100 des voix soit 13 sièges.

La Liste libre(Freie Liste), le parti écologiste, a recueilli 8,8 p.

100 des voix et 1 siège au Landtag.. »